28 mars 1996 |
L'Université Laval est la première université québécoise
à vivre à l'heure de la récupération multimatières.
Son programme «Chaque chose à sa place et place à la
récupération» permet désormais un service complet
de collecte des matières recyclables, dont les polystyrènes
alimentaires, les plastiques et les cartons cirés.
Le lancement de cet ambitieux programme de récupération multimatières
a été souligné dans le cadre de la Semaine de l'environnement
à l'Université Laval. Piloté par le Vice-rectorat aux
services, il a été réalisé avec l'appui de Recycampus,
une corporation sans but lucratif qui regroupe des membres de la communauté
universitaire. RecycQuébec et la Société Via en sont
également partenaires.
Jusqu'à maintenant, le programme de récupération multimatières
a permis l'installation de quelque 70 îlots de récupération
dans les différentes aires d'alimentation du campus. Tous les étages
des pavillons, les aires de bureaux ainsi que les résidences seront
dotés de pareils ilôts dans les prochaines semaines. À
la fin de 1996, le campus comptera ainsi près de 600 îlots
de récupération.
Selon le vice-recteur aux Services, Benoît Dumais, ce dossier constitue
un bel exemple de partenariat fructueux qui permet une meilleure gestion
écologique des ressources à l'Université Laval. «Sans
cette formule de partenariat et l'implication soutenue de Recycampus, des
associations étudiantes en environnement et de toutes les composantes
de la communauté universitaire, le programme n'aurait pu s'implanter
avec un tel succès», a-t-il souligné.
Un engagement personnel
Le programme de récupération multimatières repose sur
la participation personnelle de tous les membres de l'Université.
De fait, il appartient à chaque utilisateur de bien effectuer le
tri de ses déchets selon des consignes précises. Afin de faciliter
le tri, les étudiants membres de Recycampus et des associations Univert
Laval et Via Agroécologie en ont informé directement les utilisateurs
pendant les premiers jours suivant l'implantation du programme dans chaque
aire d'alimentation.
«Sans cette présence tous les midis pendant la durée
de la phase de démarrage, le travail d'éducation et de sensibilisation
n'aurait pu rejoindre aussi efficacement ses objectifs», a noté
la responsable de Recycampus, Michèle Goyer.
Enfin, une signalisation à l'aide de pictogrammes simples a été
élaborée pour supporter ces efforts de sensibilisation, de
telle sorte qu'on estime déjà qu'environ 80 % des utilisateurs
ont adopté dans leur quotidien ce nouveau mode de tri de leurs déchets.