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21 mars 1996 ![]() |
L'Université vient d'adopter un train de mesures en vue de décongestionner
les lignes PPP donnant accès à Internet à partir de
l'extérieur du campus. Mentionnons d'abord que, pour l'instant, les
75 lignes gratuites ont échappé au couperet et qu'elles seront
maintenues à leur nombre actuel, du moins jusqu'à cet automne.
De plus, en vue de satisfaire les usagers qui sont disposés à
payer pour avoir un service assuré, l'Université a entrepris
la sélection d'un fournisseur privé qui offrira, à
compter de la rentrée d'automne 1996, des accès Internet à
des tarifs très concurrentiels.
Les études et le travail d'abord
Depuis hier, il n'y a plus de lignes strictement réservées
aux étudiants et aux employés, les 75 lignes étant
maintenant accessibles à tous les membres de la communauté
universitaire. Par contre, 43 de ces lignes (656-3535) sont consacrées,
en priorité, aux services offerts sur le réseau de l'Université
(courrier électronique, Alérion, Ariane, Current Contents,
systèmes de gestion, etc.) alors que les 32 autres lignes (656-5777)
donnent à la fois accès aux services de l'Université
et d'Internet. En prenant cette décision, la direction manifeste
son intention d'accorder priorité aux consultations directement reliées
aux études ou au travail des usagers.
Si la direction de l'Université accepte les autres mesures proposées,
d'importants changements attaquant de front le problème d'engorgement
des lignes PPP sont à prévoir à la rentrée de
septembre. D'abord, le mécanisme d'identification des usagers sera
resserré de façon à exclure les usagers qui ne sont
pas membres en règle de la communauté universitaire. Présentement,
un nombre appréciable de personnes utiliseraient illicitement le
service ce qui accroît la compétition déjà élevée
pour les lignes PPP. Ensuite, un service express gratuit, accompagné
de quotas individuels d'heures d'utilisation, sera instauré. «On
pourrait penser, par exemple, à des sessions de travail limitées
à 30 minutes chacune avec un quota mensuel de 8 heures, dit Gérard
Pelchat, directeur du Service de l'informatique et des télécommunications.
On maintient donc le principe de gratuité du service mais on incite
les usagers à l'utiliser plus rationnellement.»
Malgré ces mesures, les responsables du dossier reconnaissent que
les 75 lignes seront insuffisantes pour assurer à tous les usagers
qu'ils pourront obtenir une ligne au moment où ils le désirent.
«Pour cette raison, l'Université a entrepris de sélectionner
un fournisseur privé qui offrira le service de lignes PPP à
un coût très concurrentiel par rapport aux normes du marché,
poursuit Gérard Pelchat. Le processus de sélection est en
cours et le nom de la firme retenue sera annoncé d'ici peu».
Depuis deux ans, l'Université a investi 100 000$ dans l'achat de
l'équipement requis pour les 75 lignes PPP, sans compter la facture
récurrente de location des lignes qui atteint 43 000 $ par an. L'ajout
de chaque ligne supplémentaire aurait coûté environ
1 500$ plus les frais récurrents, un investissement appréciable
par les temps qui courent. Rappelons que le problème d'accessibilité
à Internet ne se pose pas pour les postes de travail situés
sur le campus. Ces postes sont directement reliés au réseau
de l'Université et tous les usagers peuvent facilement entrer en
ligne.