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21 mars 1996 ![]() |
Comme ce fut le cas au Conseil universitaire il y a deux semaines, le
Conseil d'administration de l'Université, lors de sa séance
tenue le mercredi, 20 mars, a reçu le rapport présenté
par le vice-recteur exécutif sur la préparation du budget
1996-1997 ainsi que les diverses étapes à venir dans cette
préparation.
En date du mois de février 1996, les états financiers font
état d'un surplus accumulé de 2,9 millions de dollars et d'un
compte à recevoir de 2,8 millions à titre de contribution
partielle au règlement de l'équité salariale par le
ministère de l'Éducation. D'autre part, grâce aux efforts
conjugués de tous (notamment ceux de compression des dépenses
entrepris par les unités d'enseignement et de recherche ainsi que
les unités administratives), il ressort que le déficit d'opération,
évalué à 7,8 millions en mai 1995, pourrait être
ramené sous la barre des 5 millions avant la fin de l'actuelle année
financière. L'Université terminerait ainsi l'année
1995-1996 sans déficit accumulé.
Faisant état d'une baisse de 5,5 % de la clientèle étudiante
à la dernière rentrée d'hiver par rapport à
la rentrée d'automne 1995, le document note qu'il y a, historiquement,
un écart négatif de 3 % entre la clientèle de l'hiver
et celle de l'automne et qu'en fonction des efforts de recrutement réalisés
par plusieurs unités et les programmes d'accueil et d'encadrement,
il y a lieu de conserver l'hypothèse d'une baisse de 3 % des étudiants
en 1996-1997.
Importantes compressions en cours
En ce qui concerne les démarches entreprises pour combler l'écart
de 30 millions de dollars de manque à gagner tel qu'il a été
évalué l'automne dernier, rappelons qu'un objectif de diminution
de 15 % de leurs dépenses (comprenant les budgets de masse salariale)
a été proposé à toutes les unités. Actuellement,
on peut conclure de cette démarche que «toutes les unités
ont proposé un plan de compression qui, pour la première année,
totalise au-delà de 85 % des économies projetées».
Ainsi, on évalue le total des économies promises à
ce jour à 18 millions, incluant les économies sur les avantages
sociaux pour l'année 1996-1997. Le rapport note que ces économie
sont très liées à la prise de retraite d'employés
de toutes les catégories et à certains réaménagements
administratifs.
La démarche en cours prévoit qu'il y aura lieu, le moment
venu, dans un souci de transparence, de faire connaître à la
communauté universitaire les plans de chacune des unités.
De plus, chacune d'entre elles demeurera responsable, d'une année
à l'autre, de ses réussites et de ses échecs, de ses
soldes positifs ou négatifs. Enfin, la gestion des masses salariales
du personnel administratif sera totalement décentralisée,
tandis que les unités d'enseignement et de recherche seront responsables
de l'évolution des masses salariales des professeurs à partir
de l'année 1996-1997, le vice-rectorat aux ressources humaines continuant
à exercer un contrôle centralisé sur les postes de professeurs
jusqu'en 1997. Ces diverses orientations s'inscrivent en droite ligne dans
les objectifs de transparence, de responsabilisation et de décentralisation
que s'est donnés l'Université.
Faisant le point sur la situation actuelle en matière de fonds de
soutien de revenu des étudiants au doctorat et de bourses de maîtrise
ainsi que de l'annexe «A», le document déposé par
le vice-recteur exécutif indique, enfin, les diverses étapes
à venir : consolidation des compressions dans les unités,
détermination des compressions qui devront toucher les divers budgets
spéciaux, établissement des plans d'action à moyen
terme et établissement de l'écart entre les revenus et les
dépenses prévisibles.
Autres sujets
Au cours de cette même séance, le Conseil d'administration
donné son accord à une modification relative à la nomination
des étudiants au Comité des droits des étudiants et
des étudiantes. Dorénavant, c'est l'UGIL (pour deux étudiants
de 2e ou de 3e cycles) et la CADEUL (pour quatre étudiants de 1er
cycle) qui nommeront des étudiants et ce pour une durée d'une
année. Jusqu'à maintenant, c'est le secrétaire général
de l'Université qui constituait le Comité à partir
d'une liste de noms choisie par le Conseil universitaire sur proposition
du recteur.
Le Conseil d'administration a, également, adopté la décision
rendue par le Comité d'application des droits des étudiants
et des étudiantes, à propos d'une plainte logée par
l'UGIL, ainsi que, sur proposition du vice-recteur aux ressources humaines,
le maintien à 10 % du pourcentage de la prime annuelle de responsabilité
qui sera versée le1er juin aux employés de soutien non syndiqués.
Finalement, le rapport sur la Station expérimentale de la Forêt
Montmorency a été adopté. Ce rapport indique que la
Forêt Montmorency a atteint un niveau d'activités appréciable
et ce dans ses deux secteurs principaux (enseignement, recherche, aménagement
et exploitation forestière d'une part et, d'autre part, accueil,
hébergement, animation et restauration), alors que les objectifs
visés lors de la «relance» sont atteints ou en voie de
l'être.