![]() |
14 mars 1996 ![]() |
À la suite d'une demande du Conseil universitaire exprimée
lors de sa séance de décembre dernier, la vice-rectrice aux
études a déposé à la séance de février
1996 un document d'information sur la situation des programmes à
l'Université qui a été «reçu» par
le Conseil le 5 mars dernier. Ce document fait état, de façon
complète, de la fréquentation par les étudiants des
différents programmes de formation offerts à l'Université
Laval.
Cinq tableaux constituent ce document :
- Les programmes de 1er cycle (nombre d'inscrits à l'automne 1995,
moyenne annuelle de nouveaux inscrits entre 1990 et 1995, moyenne annuelle
de diplômés durant la même période et rapport
de ces deux moyennes) suivi, en annexe, d'un document d'analyse : «le
pouls de nos programmes de 1er cycle du point de vue de leur effectif étudiant».
- Les programmes de 2e et de 3e cycles (nombre d'inscrits à l'automne
1995).
- Les programmes actuellement en exploration ou en élaboration, aux
trois cycles et leur état d'avancement selon le dossier tenu à
jour au vice-rectorat aux études.
- L'état général de la situation du point de vue de
la Direction générale de la formation continue où l'activité
d'élaboration est la plus importante (Programmes approuvés
depuis janvier 1994, programmes en voie d'approbation et projets de programmes
à l'étude).
- Les programmes suspendus, mais non abolis.
Ce document permet de classer les programmes dispensés a l' Université
selon trois indices : fréquentation (a l ' automne 1995), force
d'attraction (capacité d'attirer de nouveaux étudiants) et
force de rétention (capacité de conduire les étudiants
jusqu'a la diplomation).
Il ap;porte un éclairage indispensable aux discussions en cours et
a venir sur la meilleure stratégie susceptible de donner une nouvelle
cohérence a l'enseignement des disciplines fondamentales, tout en
tenant compte de certyaines demandes légitimes de l'environnement
social et des étudiants eux-memes en matière de programmes.
Nouveaux programmes au deuxième cycle
Sur avis du Conseil de la Faculté des études supérieures
et recommandations en ce sens de la vice-rectrice aux études, le
Conseil universitaire a adopté deux nouveaux programmes de diplôme
de deuxième cycle.
Le programme en génie des infrastructures urbaines s"inscrit
dans le cadre de la formation continue, il sera implanté dès
le trimestre d'été 1996 et rattaché à la Faculté
des sciences et de génie.
Ce programme comprend un total de 30 crédits dont neuf sont communs
à tous les étudiants, les 21 autres crédits pouvant
être concentrés dans l'un des trois champs offerts ou répartis
dans les trois, ces champs étant : les chaussées, l'eau et
son assainissement et, enfin, les ouvrages et les bâtiments.
Tous les cours du programmes sont des cours nouveaux et s'adressent principalement
aux ingénieurs et chefs de projet au service de municipalités
ainsi qu'aux ingénieurs de firmes de génie-conseil ou de construction.
Le programme en droit de l'entreprise quant à lui, rattaché
à la Faculté de droit, entrera en vigueur en septembre 1996.
Il s'inscrit dans la tendance à la « professionnalisation»
des études universitaires et veut répondre aux besoins de
perfectionnement d'un grand nombre de diplômés. Il vise en
effet des candidats, notamment dans le milieu du travail, qui désirent
acquérir une formation spécialisée en cette matière
mais ne pas prolonger leurs études pour rédiger un essai.
Ce diplôme concerne l'étude des dimensions juridiques de l'entreprise
dans une perspective appliquée et décloisonnée. Le
programme pourra accueillir de 30 à 40 étudiants.
Nouvelle procédure d'évaluation des programmes
Conformément à une décision qu'il a prise il y a quelques
mois, le Conseil universitaire a, pour la première fois, adopté
des évaluations périodiques de programmes réalisées
selon une procédure différente de celle qui prévalait
jusqu'à maintenant.
Parmi les modifications apportées à cette procédure,
quelques unes revêtent un aspect majeur.
Ainsi, alors qu'auparavent le comité d'évaluation était
composé en majorité de membres du programme faisant l'objet
de l'exercice et nommés par le Conseil de faculté (pour le
1er cycle) ou le doyen de la Faculté des études supérieures
(2e et 3e cycles), ce comité est désormais constitué
de membres extérieurs au programme évalué, mais appartenant
à l'Université Laval, et nommés par la vice-rectrice
aux études, sur proposition du doyen. De plus, alors que les évaluateurs
externes, dans le cas d'évaluation de programmes de 1er cycle, n'appartenaient
pas à la discipline considérée, ils doivent au contraire,
dans la nouvelle procédure, être des spécialistes de
la discipline propre au programme étudié.
D'autre part, le dossier d'évaluation traitait jusqu'à maintenant
(depuis 1974 pour le 1er cycle et depuis 1990 pour les 2e et 3e cycles)
de l'évaluation proprement dite du programme et de son éventuelle
révision. Il était ensuite soumis au Conseil facultaire ,
puis à la Commission des études (au Conseil de la Faculté
des études supérieures pour les 2e et 3e cycles) pour avis
et était alors présenté à l'approbation du Conseil
universitaire.
Dorénavant, le Comité ne s'attache qu'à l'évaluation
proprement dite du programme qui est remise au doyen ainsi qu'à la
vice-rectrice aux études. Le doyen concerné formule à
cette dernière ses commentaires et ses recommandations puis, lors
de la présentation au Conseil universitaire, il soumet le plan d'action
qu'il se propose de suivre.
On peut noter combien la responsabilité de la faculté concernée
s'exerce à chaque étape de ce nouveau processus. Successivement,
le Conseil a donc adopté les évaluations de nombreux programmes.
Selon «l'ancienne méthode»
Le programme de baccalauréat en microbiologie qui a fait l'objet
d'une nouvelle description entrant en vigueur au trimestre d'automne 1996.
Une des recommandations demande à la vice-rectrice aux études
de mettre sur pied un comité de travail sur l'harmonisation de l'enseignement
de la microbiologie à l'Université.
Le programme de baccalauréat en génie des matériaux
et de la métallurgie, alors que le programme de baccalauréat
en génie des mines et de la minéralurgie a fait l'objet d'une
révision. Dans l'un et l'autre cas, de nouvelles descriptions de
programme ont été approuvées qui prendront effet au
prochain trimestre d'automne, tandis que ces deux programmes ont désormais
le statut de programme coopératif.
Le programme de baccalauréat général, qui admet en
moyenne quelque 800 nouveaux étudiants chaque année a subi
d'importantes modifications. Quant à son appellation d'abord, puisque
les actuels programmes de baccalauréat général et de
baccalauréat général individualisé sont dorénavant
dénommés, respectivement : baccalauréat multidisciplinaire
et baccalauréat personnalisé. Quant aux description correspondantes,
ensuite. De plus, l'actuelle direction des études libres et l'actuelle
direction du baccalauréat général sont fusionnées
en une seule direction.
Selon la nouvelle procédure
Le Conseil a ensuite adopté l'évaluation des programmes de
1er cycle en économique puis, celui du baccalauréat en service
social qui est maintenu dans sa forme actuelle et conserve son orientation
fondamentale, alors que le contingent des admissions demeure fixé
à 145 étudiants par année.
Adoption, également, du programme de baccalauréat en géomatique
«au caractère unique dans le réseau universitaire québécois.»
Il est en effet le seul donnant admission aux examens de l'ordre des arpenteurs-géomètres
du Québec. L'évaluation du programme de certificat en santé
communautaire conclutt au maintien de ce programme ainsi que de ses objectifs
généraux, en adaptant toutefois certaines orientations à
la réalité actuelle et à venir du travail en milieu
communautaire.
Enfin, à la suite de l'évaluation périodique des programmes
d'allemand et sur proposition de la vice-rectrice aux études, il
a été décidé d'approuver la nouvelle description
du programme de mineure (certificat) en langue allemande et de suspendre
temporairement les admissions au programme actuel de majeure (diplôme)
en allemand, le temps de compléter la concertation en cours sur les
programmes d'enseignement de langues, littératures et civilisations
modernes.
Budget 1996-1997
Dans le cadre de la préparation du budget 1996-1997, le vice-recteur
exécutif a déposé un rapport à ce sujet qui
fait part des différents travaux déjà réalisés
pouir combler l'écart prévu de quelque 30 millions de dollars
entre les revenus et les dépenses prévisibles.
Faisant état de la situation en février 1996, le document
indique notamment que «grâce aux efforts conjugués de
tous, le déficit d' opération évalué à
7,8 M$ en mai 1995 pourrait être ramené sous la barre des 5
M$ avant la fin de la présente année financière. L'Université
terminerait ainsi l'année 1995-1996 sans déficit accumulé.
D'autre part, devant l'ignorance actuelle du montant de la subvention du
ministère de L'Éducation pour l'exercice considéré
il n'est pas possible, pour le moment, d'établir un cadre budgétaire
précis.
Enfin, le document mentionne que toutes les unités ont remis un projet
de compression et un début de plan d'action pour les deux prochaines
années, ce qui permet d'évaluer le total d'économies
promises à ce jour à 18,5 M$,incluant les économies
sur les avantages sociaux pour l'année 1996-1997. La moyenne, par
unités, des «coupures» déjà convenues, est
de 6,5%.