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30 novembre 1995 ![]() |
Devant la situation financi�re difficile qui s'annonce au cours des deux ou trois prochaines ann�es, et compte tenu des r�flexions faites et entendues au cours de la tourn�e effectu�e aupr�s des unit�s par les membres de la direction, le Comit� ex�cutif de l'Universit� a adopt� une nouvelle approche pour la pr�paration du budget de fonctionnement pour 1996-1997. C'est ainsi que, contrairement aux ann�es ant�rieures, le Comit� ex�cutif a d�cid� de ne pas se donner cette ann�e de comit� d'�laboration du budget. C'est ce qui explique qu'en septembre dernier, les responsables d'unit�s ne se sont pas vus demander de pr�parer un budget de fonctionnement pour l'an prochain. Plut�t, le Comit� ex�cutif a choisi d'aller directement aux responsables d'unit�s, en leur donnant des objectifs � atteindre.
Lors de deux importantes r�unions tenues l'une la semaine derni�re avec les doyens, doyennes et directeurs, directrices d'�cole, et l'autre plus t�t cette semaine avec les directeurs et directrices de tous les services de l'Universit�, le vice- recteur ex�cutif, Jacques Racine, a rappel� le contexte budg�taire actuel et expliqu� l'approche et la d�marche entourant la d�termination des objectifs de chaque unit�.
Le contexte
Tant aux doyens et doyennes qu'aux directeurs et directrices, Jacques Racine a d'abord rappel� le manque � gagner pr�visible pour l'an prochain. �Cette ann�e, en 95-96, a-t-il expliqu�, le d�ficit des op�rations devrait se situer aux environs de 5,7 millions$. Mais l'an prochain en 96-97, en raison � la fois de l'effet des baisses de client�les de cette ann�e et de la compression accrue de la subvention totale du minist�re, le manque � gagner pr�visible pour �quilibrer le budget est de l'ordre de 30 millions$, de dire M. Racine. Par ailleurs, d'ajouter le vice-recteur ex�cutif, notre pr�vision � l'heure actuelle pour l'ann�e suivante, soit 1997-1998, indique un manque � gagner de l'ordre de 20 millions$, ce qui indique l'ampleur des efforts de compression � faire si l'Universit� ne veut pas �tre entra�n�e dans la spirale de l'accumulation d'un d�ficit�.
Jacques Racine a mis en relief le fait que sans la gestion serr�e qui a pr�valu jusqu'ici, la situation pr�sente serait plus grave encore. "L'avenir m�me de l'Universit� demande � tous et � toutes un effort sans pr�c�dent", a-t-il dit.
L'approche � suivre
Apr�s cette mise en contexte, M. Racine ensuite a d�crit l'approche qui sera privil�gi�e dans la pr�paration du budget 1996-1997. Celle-ci consiste d'abord � faire participer aux choix difficiles le plus de gens possible. Pour l'ensemble de ses effectifs, l'Universit� se fixera des objectifs institutionnels sur trois ans en ce qui regarde l'�volution des postes.
Dans ce contexte, chaque unit� devra �tablir un plan triennal de fermeture de postes r�guliers et de programmes d'activit�s, et elle devra en �valuer les cons�quences. De m�me, elle cherchera � am�liorer ses revenus par diverses activit�s. M. Racine a ajout� qu'il faudra, dans cette approche, supporter les transitions dans les unit�s qui proposent des plans r�alisables, et, d'une ann�e � l'autre, tenir compte dans la distribution des budgets des efforts r�alis�s et des �checs en regard des objectifs � atteindre. Il faudra aussi, a-t-il dit, fournir l'information et les outils n�cessaires � la prise de d�cision. �Enfin et peut-�tre surtout, d'insister le vice-recteur ex�cutif, il sera absolument essentiel de laisser libre cours � la cr�ativit�: pour ce faire, il ne faudra pas se laisser bloquer par les habitudes, les fa�ons de faire historiques, les cloisonnements ou les rattachements�.
Quant � la d�marche, elle fait appel � la participation active des unit�s. Celles-ci doivent en effet adopter d'ici la fin de janvier un plan d'action pour les deux prochaines ann�es qui leur permette de rencontrer des objectifs budg�taires d�termin�s. Par la suite le Comit� ex�cutif �valuera l'aspect r�aliste des plans soumis, pour d�terminer ensuite les orientations budg�taires � pr�senter aux doyens et doyennes, directeurs et directrices, avant de les soumettre ensuite aux deux Conseils.
R�duction des d�penses: 15% sur deux ans
De fa�on concr�te, les unit�s de l'Universit� se verront proposer un objectif de diminution de leurs d�penses globales (c'est-�-dire le budget de fonctionnement incluant salaires r�guliers et avantages sociaux) de l'ordre de 15% sur deux ans. Enfin, Monsieur Racine a pr�cis� que dans la poursuite de cet objectif collectif de 15%, la reconnaissance de la diversit� des situations sera faite par le Comit� ex�cutif. Suivant les unit�s, de dire le vice-recteur ex�cutif, il y aura des variations du taux de compression. Toutes les unit�s, tant acad�miques qu'administratives, devront remettre leur plan de travail et la liste des d�cisions prises avant le 1er f�vrier prochain.
Michel H�roux
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