12 octobre 1995 |
MALGR� LE PLEIN EMPLOI POUR LES FINISSANTS
�tudiants recherch�s en
Mines et m�tallurgie
Malgr� un taux de placement de ses finissants qui atteint les 100 % en 1994-1995 et l'attrait de trois stages industriels de quatre mois chacun bien r�mun�r�s, le D�partement de mines et m�tallurgie de l'Universit� Laval �prouve des difficult�s � recruter de nouveaux �tudiants. Au pr�sent trimestre, on compte 26 nouveaux �tudiants inscrits aux deux programmes de premier cycle � ce D�partement.
Selon R�al Tremblay, directeur du D�partement, les programmes de g�nie des mines et de la min�ralurgieet de g�nie des mat�riaux et de la m�tallurgie, tout en continuant de former des ing�nieurs sp�cialis�s de tr�s haut calibre, pourraient accueillir le double d'�tudiants par ann�e; ce qui permettrait de r�pondre plus ad�quatement � la demande actuelle du march�.
Ces secteurs n�vralgiques de l'�conomie canadienne et qu�b�coise connaissent en effet un nouvel essor depuis quelques ann�es, notamment en raison d'une demande en min�raux et en m�taux sans pr�c�dent des pays asiatiques, d'un dollar canadien tr�s faible et d'une formation sp�cialis�e mieux adapt�e aux besoins actuels du milieu industriel.
Pour r�pondre � ces nouveaux besoins, rappelons qu'il y a huit ans l'Universit� Laval a innov� en misant sur un mode de formation coop�ratif avec l'industrie par lequel le futur ing�nieur se pr�pare graduellement � exercer sa profession. �En plus de cette exp�rience inestimable, chaque stage rapporte � l'�tudiant des revenus annuels variant entre 10 000 $ et 15 000 $, ce qui lui permet de d�frayer une bonne partie des co�ts de ses �tudes et cela sans compter les nombreuses bourses accessibles�, pr�cise le directeur du D�partement de mines et m�tallurgie.
Au cours des derni�res ann�es, les �tudiants des programmes �coop� du D�partement ont ainsi effectu� plus de 500 stages aux quatre coins du pays, parfois m�me � l'�tranger.
Pr�occup� de plus en plus par le respect de l'environnement et le contr�le des co�ts, l'ing�nieur des mines voit l'essentiel de son travail s'orienter vers la planification et l'organisation des op�rations n�cessaires � l'exploitation des gisements miniers et � l'enrichissement des minerais qu'il en extrait. Pour sa part, l'ing�nieur m�tallurgiste est davantage un sp�cialiste des m�taux et des mat�riaux. Il intervient principalement dans les proc�d�s d'extraction des m�taux, de fabrication, d'optimisation et de transformation des alliages ainsi que dans les processus de s�lection des mat�riaux.
L'�conomie
Soulignons que le Canada se situe parmi les plus importants exportateurs mondiaux de min�raux. Au plan �conomique, l'industrie mini�re et l'industrie min�rale ont rapport� � elles seules en 1994, plus de 20 milliards $ � l'�conomie canadienne, soit une somme repr�sentant 4,4% du produit int�rieur brut (PIB). On estime en outre que l'exploitation mini�re constitue le fondement du march� de l'emploi dans quelque 115 municipalit�s du pays.
Au cours des ans, le Canada est �galement devenu l'un des plus grands producteurs de m�taux � travers le monde. Le Qu�bec, en particulier, avec ses nombreuses alumineries, se retrouve au 3e rang des plus grands producteurs d'aluminium au monde.
�Devant autant d'incitatifs, pourrait-on s'attendre � ce qu'il y ait plus de jeunes (gar�ons ou filles) qui, � la recherche d'une carri�re professionnelle des plus captivantes, regardent un peu plus du c�t� des mines et de la m�tallurgie?� , de lancer R�al Tremblay, directeur du D�partement de mines et m�tallurgie de l'Universit� Laval.
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