16 mars 1995 |
EMPLOI
Une entreprise virtuelle devenue bien r�elle
Entrepreneuriat Laval a incub� avec succ�s le projet �Studio Virtuel Concept� d�velopp� par six �tudiants.Voici l'histoire d'un succ�s qui ne demande qu'� �tre r�p�t�.
Jean-Fran�ois, Patrick et Richard Bergeron, Martin Boudreault, Mario Couturier et Fran�ois Gingras avaient non seulement un projet en t�te, mais ils ont eu un jour la bonne id�e d'entrouvrir la porte de la maison Eug�ne-Roberge, o� loge Entrepreneuriat Laval. Ces �tudiants de relations industrielles, communication, g�nie �lectrique et m�canique (Universit� Laval ), design industriel et graphisme ( C�gep de Sainte-Foy ) ont pouss� plus loin l'audace en inscrivant leur projet au D�fi Bell et au Concours �De l'id�e au projet�.
L'id�e du Studio Virtuel Concept inc. a enfin vu le jour. Elle a m�me valu � ses concepteurs d'�tre d�clar�s gagnants du D�fi Bell au premier gala d'Entrepreneuriat Laval, le 12 octobre dernier, et de b�n�ficier, par la suite, de l'assistance technique et professionnelle de Bell Qu�bec. Plus encore, ils ont �galement m�rit� ce soir-l� une bourse de 5 000 $ attach�e au troisi�me prix du Concours �De l'id�e au projet�.
Une fi�re chandelle
Maintenant que leur entreprise a pignon sur rue au 840, rue Sainte-Th�r�se, � Qu�bec, ces jeunes entrepreneurs sont conscients qu'ils doivent une fi�re chandelle � Entrepreneuriat Laval. C'est en fr�quentant la maison Eug�ne-Roberge qu'ils ont en effet pu profiter pleinement, entre autres, du r�seau de relations que l'organisme de cr�ation r�cente, vou� au d�veloppement de l'esprit entrepreneurial � l'Universit� Laval, a r�ussi � tisser en quelques mois seulement. Le contact qu'ils ont pu y �tablir avec Albert Bouchard, du minist�re de l'Industrie, du Commerce, de la Science et de la Techonologie (MICST), a �t� d�terminant, semble-t-il. D�s ce moment, tout s'est mis � �d�bloquer�, et le financement est devenu plus facile. Le fait d'avoir gagn� le D�fi Bell et d'avoir remport� le troisi�me prix du Concours �De l'id�e au projet� leur a de plus donn� davantage de cr�dibilit� aupr�s des �tablissements financiers, relate Mario Couturier, de Studio Virtuel Concept. S'il n'en tient qu'� Marthe Lefebvre, directrice g�n�rale d'Entrepreneuriat Laval, cette �histoire d'un succ�s� ne demande qu'� se r�p�ter. Et les D�fis que l'on propose de nouveau aux jeunes esprits entreprenants de l'Universit� devraient constituer cette ann�e encore, selon elle, des stimulants aux retomb�es appr�ciables.
Du nouveau dans l'environnement
La collaboration d'Hydro-Qu�bec et de Bell Qu�bec et les D�fis qu'ils supportent font d�j� partie des acquis. Gr�ce � l'Union des gradu�s(e)s inscrit(e)s � Laval (UGIL), s'ajoute cette ann�e le D�fi environnement, appuy� financi�rement par le programme Enviro-Acc�s du Centre pour l'avancement des technologies environnementales.
Deux entreprises lancent donc dans ce cadre un Enviro-D�fi. Serrener Consultation inc., invite � pr�senter des projets de ma�trise ou de d�marrage d'entreprise touchant, notamment, la cr�ation de nouveaux produits et technologies en gestion des d�chets et en d�contamination des sols. Les Consultants BPR veulent susciter, pour leur part, la mise sur pied de projets innovateurs dans le domaine agro-environnemental. Dans tous les cas, les gagnants des d�fis d'Hydro-Qu�bec (gestion de l'�nergie), de Bell Qu�bec (t�l�communications), des Consultants BPR (enviro-d�fi agriculture) et de Serrener Consultation inc. (d�fi sol-d�chets) se verront accorder une assistance technique et professionnelle au d�veloppement de leurs projets.
Promoteurs prometteurs
Le concours �De l'id�e au projet�, ax� sur la reconnaissance des projets les plus prometteurs et de leurs promoteurs, devrait susciter de son c�t� une bonne participation. L'an dernier, 45 projets avaient �t� soumis au concours. Comme le nombre d'�tudiants et d'�tudiantes inscrits aux diverses activit�s d'Entrepreneuriat Laval a presque tripl� par rapport � 1993-1994 (passant de 150 � pr�s de 450), il y a fort � parier que la participation � ce concours ressentira ce nouvel �effet de masse�.
Surtout que plusieurs bourses seront attribu�es, dont 7 500 $ provenant du Bureau f�d�ral de d�veloppement r�gional, 2 000 $ du Service des bourses et de l'aide financi�re de l'Universit�, 1 250 $ de la F�d�ration des caisses populaires Desjardins. D'autres prix et bourses se rajouteront au fil des mois qui viennent, pr�voit Marthe Lefebvre.
Soulignons que la Caisse populaire de l'Universit� Laval est tr�s engag�e dans le projet et croit fermement � l'immense potentiel que rec�le la population �tudiante de Laval. � preuve:
en plus d'avoir institu�, il y a quelques mois, un fonds de d�marrage de 150 000 $ pour les �tudiants et les �tudiantes de l'Universit� d�sirant se lancer en affaires, elle vient de reconna�tre le r�le important que joue Entrepreneuriat Laval dans son milieu en lui accordant une subvention de 5 000 $. Les D�fis sont faits pour �tre relev�s, dit-on. Les jeunes esprits entreprenants de l'Universit� Laval ont jusqu'au 1er juin 1995 (avant 17 h) pour se faire valoir. Pour renseignements: 656 - 5383.
GABRIEL C�T�