16 mars 1995 |
Campagne D�fi - Communaut� universitaire
Les retrait�s en action
Si Louis-Philippe Blanchard a accept� de s'engager � titre de vice-pr�sident du secteur Personnel retrait� dans La Campagne D�fi, c'est qu'il consid�re qu'il s'agit l� d'une excellente occasion de resserrer les liens entre les retrait�s et l'Universit� Laval. �Les membres du personnel retrait� d�sirent de plus en plus �tre consid�r�s comme partie int�grante de la communaut� universitaire.� Pr�sident de l'ARUL (Association des retrait�s de l'Universit� Laval) depuis 1992, Louis-Philippe Blanchard souligne n'�tre pas le seul retrait� � avoir d�velopp� un tr�s fort sentiment d'appartenance envers l'Universit�. �En tant que groupe, nous voulons aussi participer au d�veloppement de l'institution. En fait, nous avons une responsabilit�, non seulement envers l'Universit�, mais aussi envers la soci�t� toute enti�re. D'o� l'importance de demeurer engag� au point de vue social.�
Professeur au D�partement de g�nie chimique de 1957 � 1985, Louis-Philippe Blanchard a �galement �t� recteur de l'Universit� de Moncton jusqu'en 1990, ann�e de sa �vraie� retraite de sa carri�re professionnelle. Affirmant avoir beaucoup re�u de l'Universit� Laval, il estime tout � fait naturel de collaborer � La Campagne D�fi, �afin que ceux et celles qui ont la capacit� d'�tudier puissent le faire en toute qui�tude�: �Le coeur de l'Universit�, ce sont les �tudiants. Et c'est le r�le de l'Universit� de former des personnes qui pourront r�fl�chir aux probl�mes auxquels la soci�t� fait face et d'y trouver des solutions. Il faut donc lui donner les moyens de le faire.� Aider la rel�ve
� son avis, l'une des priorit�s les plus importantes de la campagne consiste en l'octroi de bourses d'excellence aux �tudiants et �tudiantes de 2e et 3e cycles: �Les personnes qui ont du talent doivent �tre appuy�es dans leurs efforts. On doit s'assurer que les meilleurs puissent poursuivre leurs �tudes et qu'ils restent chez nous. N'oublions pas que ce sont eux qui comptent les points dans une soci�t�; nous devons donc aider les leaders potentiels.� Afin d'assurer cette rel�ve, une dizaine de retrait�s b�n�voles solliciteront d'ici un mois leurs pairs par t�l�phone. Avec un montant de 25 000 $ � atteindre, Louis- Philippe Blanchard ne cache pas que l'objectif en est d'abord un de participation et demeure persuad� que les gens r�pondront g�n�reusement � l'appel. �Apr�s tout, laisse-t-il tomber, les personnes � la retraite ont des petits-enfants qui ne pourront que profiter du succ�s de la campagne...�
Professeur au D�partement de biologie de 1946 � 1987, Gabriel Filteau est l'un de ces b�n�voles qui, convaincus du bien-fond� de la cause, inviteront les personnes � faire leur part dans La Campagne D�fi. B�n�vole depuis quatre ans � l'occasion des derni�res campagnes annuelles, Il n'a pas peur d'affirmer que, l'Universit� ayant �t� toute sa vie, il est normal pour lui de contribuer � l'essor de l'institution. Avouant que �ce n'est pas toujours �vident de t�l�phoner aux gens pour leur demander de l'argent�, Gabriel Filteau souligne cependant que la plupart des gens comprennent le message: que �l'avenir de la soci�t� se trouve � l'Universit�, et qu'� cet �gard, c'est un devoir pour chacun que de d�lier, un tant soit peu, les cordons de sa bourse.
REN�E LAROCHELLE
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