16 mars 1995 |
�QUIT� SALARIALE
Les universit�s constern�es
Les d�clarations des ministres Marois et Blackburn annon�ant que le gouvernement du Qu�bec ne financerait pas l'�quit� salariale dans les universit�s ont suscit� l'�tonnement, et m�me la consternation, chez les dirigeants des �tablissements universitaires. �Cette d�cision est tout � fait incompr�hensible compte tenu des �changes continus qui ont eu cours entre les repr�sentants du minist�re de l'�ducation du Qu�bec, du secr�tariat du Conseil du Tr�sor et des universit�s depuis le d�but de cette op�ration, en avril 1990�, a fait savoir, le 10 mars, la Conf�rence des recteurs et des principaux des universit�s du Qu�bec (CREPUQ), par voie de communiqu�.
�Lorsque les universit�s r�clament le financement de l'�quit� salariale par le gouvernement, elles ne recherchent aucun privil�ge, a d�clar� le pr�sident de la CREPUQ, Claude Hamel, qui est aussi pr�sident de l'Universit� du Qu�bec. Les universit�s ont toujours �t� financ�es sur la base d'une indexation de leur masse salariale en fonction de la politique salariale du gouvernement. Par leur pr�sente r�clamation, elles veulent tout simplement obtenir le m�me traitement que le gouvernement s'est accord� � lui-m�me dans la n�gociation de l'�quit� salariale avec ses propres employ�s, le m�me traitement qu'il a consenti aux h�pitaux, aux commissions scolaires et aux c�geps. Ce n'est l� que justice�.
Le pr�sident de la CREPUQ a rappel� que les param�tres du financement universitaire pour l'ann�e 1995-1996 sont particuli�rement s�v�res: l'enveloppe budg�taire est ferm�e au m�me niveau que pour l'ann�e 1994-1995, mais elle inclut des co�ts nouveaux importants dont, par exemple, le financement du service de la dette. Ajout� � des diminutions du financement dues � des baisses de client�les universitaires constat�es en 1994-1995 et aux co�ts de syst�me, le total des compression atteint plus de 80 millions de dollars. La situation financi�re des universit�s sera donc extr�mement difficile en 1995-1996, et cela d'autant plus qu'elles ont d�j� d� absorber des compressions estim�es � 100 millions au cours des derni�res ann�es. �Or, explique Claude Hamel, les universit�s ont d�pos� une offre qui repr�sente quelque 53 millions de dollars en r�troactivit� et 13 millions en co�t r�current lorsqu'on l'�tend � l'ensemble du r�seau universitaire qu�b�cois; elles l'ont fait en s'assurant, tout au long de la n�gociation, que le cadre du r�glement recherch� �tait �quivalent � celui utilis� dans les secteurs public et parapublic.�
�La d�cision du gouvernement de ne pas financer l'�quit� salariale dans les universit�s, alors que des repr�sentants minist�riels ont �t� pr�sents � toutes les �tapes de l'�volution de ce dossier de fa�on � s'assurer que les universit�s respecteraient la m�thodologie requise pour fin de financement, est incompr�hensible, in�quitable et devrait �tre reconsid�r�e�, conclut le communiqu� de la CREPUQ.
- 30 -