11 mai 1995 |
LABORATOIRE DE CHRISTIAN ROY
Aucun danger pour la sant� du personnel
Le 5 avril dernier, � une rencontre du Comit� de sant� et s�curit� du travail du D�partement de g�nie chimique de l'Universit� Laval, il a �t� convenu de prendre des mesures de qualit� de l'air lors d'une exp�rience de pyrolyse sous vide dans le local 0535 du pavillon Adrien-Pouliot de l'Universit� Laval. Ces mesures avaient pour but de v�rifier la concentration des produits dans l'air ambiant afin d'en �valuer la toxicit� pour les personnes expos�es.
Des mesures ont �t� effectu�es en lecture continue le mercredi 12 avril de 10h � 24h et le jeudi 13 avril de 8h � 11h, sous la conduite de chimistes du D�partement de chimie � l'aide d'un spectrophotom�tre Bomem. Au cours de cette p�riode, une exp�rience de pyrolyse sous vide avec des r�sidus de caoutchouc � forte concentration en polyisopr�ne a eu lieu dans le laboratoire 0535 du pavillon Adrien-Pouliot de l'Universit� Laval selon les m�thodes habituellement utilis�es. Les valeurs obtenues ont �galement �t� compar�es � des mesures d'analyse de l'air r�alis�es les 10 et 11 avril dans un autre laboratoire (local 0529 du pavillon Adrien-Pouliot de l'Universit� Laval) alors qu'il n'y avait pas d'exp�rience de pyrolyse, ainsi qu'� des moyennes usuelles obtenues dans des locaux int�rieurs d'autres b�timents de l'Universit�.
Les r�sultats obtenus se situent tr�s nettement au-dessous des normes exig�es dans le R�glement sur la qualit� du milieu de travail (RQMT, S-2.1, R.15). Tous les r�sultats se situent en- dessous de 2ppm (partie par million) � l'exception de l'isopr�ne � 15ppm (durant 45 minutes le 12 avril en matin�e) dont la concentration n'est pas r�glement�e; de l'ac�tone � 12ppm (durant 40 minutes le 12 avril) dont la valeur permise en moyenne pond�r�e est de 750ppm et l'exposition de courte dur�e � 1000ppm.
Ces valeurs nous indiquent que la toxicit� de l'exposition n'a pu mettre d'aucune fa�on en danger la sant� du personnel expos�, selon les donn�es recueillies lors de l'�chantillonnage. Cependant, plusieurs rencontres ont d�j� eu lieu entre les personnes plus directement expos�es et le m�decin du Service de m�decine du travail. Le personnel a d'ailleurs �t� invit� � consulter leur m�decin, ou celui de l'Universit�, si des conditions personnelles les pr�occupaient.
D'autre part, des probl�mes au syst�me de ventilation qui diminuait l'efficacit� de l'�vacuation ext�rieure des gaz d�gag�s ont �t� identifi�s. Des correctifs sont pr�sentement mis en place afin de permettre la poursuite de ce type d'exp�riences dans des conditions s�curitaires pour tous.
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