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19 janvier 1995 ![]() |
DES RETOMB�ES �CONOMIQUES CONSID�RABLES EN VUE
Lancement de la Chaire industrielle sur le b�ton
La �Chaire industrielle sur le b�ton projet� et les r�parations en b�ton� a �t� officiellement lanc�e ce matin, jeudi 19 janvier, � l'Universit� Laval. Unique en son genre au Canada, cette Chaire disposera d'un budget total de 1,5 million de dollars au cours des cinq prochaines ann�es pour mener � bien ses travaux de recherche dans le domaine des techniques de r�paration des ouvrages en b�ton. Le Conseil de recherche en sciences naturelles et en g�nie (CRSNG) injecte 650 000$ dans cette chaire. alors que les partenaires de la Chaire y investissent quelque 850 000$. Ciments Saint-Laurent, Lafarge Canada, B�ton mobile du Qu�bec, Mat�riaux King, Sika Canada, Master Builders Technologies et Technisol sont associ�s � la Chaire � titre de partenaires industriels alors que le minist�re des Transports du Qu�bec, la Ville de Qu�bec et l'Universit� Laval agissent comme partenaires institutionnels.
Michel Pigeon, professeur au D�partement de g�nie civil ( Facult� des sciences et de g�nie ) et chercheur r�put� dans le domaine du b�ton, devient le premier titulaire de la Chaire. Un nouveau professeur, Denis Beaupr�, �galement actif en recherche sur le b�ton, sera le titulaire adjoint. Un attach� de recherche, deux ing�nieurs, deux �tudiants- chercheurs au doctorat et cinq � la ma�trise compl�tent pour l'instant l'�quipe de la Chaire.
Au cours des prochaines ann�es, ce groupe de chercheurs consacrera ses travaux � une meilleure compr�hension et � l'am�lioration des techniques de r�paration en b�ton. Un grand nombre d'ouvrages de b�ton, construits pendant le boom des ann�es 1960, souffrent aujourd'hui du passage des ans et, au cours des prochaines d�cennies, des sommes consid�rables serviront � r�parer ce que le temps et le mauvais temps ont d�truit. Ainsi, au Qu�bec seulement, le minist�re des Transports investit plus de 50 millions de dollars annuellement pour la r�paration d'ouvrages en b�ton tels que les ponts et les viaducs.
Michel Pigeon estime que les travaux de la Chaire pourraient avoir des retomb�es �conomiques appr�ciables. �Beaucoup de r�parations en b�ton ex�cut�es pr�sentement durent moins de cinq ans, rappelle-t-il. Si on parvenait � prolonger jusqu'� 20 ans la durabilit� de ces r�parations, ce que l'on pense �tre en mesure de faire, les �conomies r�alis�es se chiffreraient en dizaines de millions de dollars.�
Un reportage plus complet sur cette Chaire industrielle para�tra dans le Fil de la semaine prochaine.
JEAN HAMANN
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