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19 janvier 1995 ![]() |
CONSEIL D'ADMINISTRATION
Des mesures majeures quant aux pr�visions
du budget 1995-1996
La r�alisation de la mission universitaire exige de plus en plus des gestionnaires une conscience aigue de l'organisation et des forces internes dont elle dispose.
C'est essentiellement sur des questions d'ordre budg�taire et financier que se sont pench�s les membres du Conseil d'administration, lors de leur s�ance tenue le 18 janvier.
Orientation du budget 1995-1996, politique relative � la r�cup�ration des co�ts indirects de la recherche, financement de l'�ducation post secondaire dans le cadre du Canada de demain, tels sont les th�mes majeurs qui figuraient � l'ordre du jour de la premi�re s�ance de l'ann�e 1995.
Cadre de financement 1995-1996
C'est dans le contexte de ce cadre de financement que se situe la r�flexion et s'inscrivent les mesures retenues par le Conseil, mesures contenues dans un document pr�sent� par le vice-recteur ex�cutif et qui, d'embl�e, en quelques lignes, donne la note juste de la situation en mentionnant que �La r�alisation de la mission universitaire exige de plus en plus des gestionnaires une conscience aigu� de l'organisation et des forces internes dont elle dispose. Si l'on veut �viter que l'Universit� ne s'enlise dans un pr�sent difficile se bloquant ainsi toute opportunit� d'avenir, l'�laboration du budget 1995-1996 doit se faire en explorant toutes les avenues et elle requiert que les orientations soient les plus explicites possibles�.
C'est pr�cis�ment en fonction du contexte pour le moins �difficile� que tout le monde conna�t qu'ont �t� �labor�es et d�finies les solutions les plus aptes � satisfaire aux objectifs �nonc� ci-dessus.
Ainsi, l'exercice a effectivement pris en compte l'ensemble des aspects pertinents � la finalit� recherch�e (�tat des finances publiques, �tat financier de l'Universit� au 31 mai 1994 et �volution du budget 1994- 1995; variation de la client�le �tudiante, subventions sp�cifiques pour les frais indirects de la recherche et de la diplomation, r�cup�ration des co�ts indirects sur les contrats, entreprises auxiliaires; besoins financiers pour 1995-1996, personnel enseignant, professeurs, annexe �A�, ressources mat�rielles; effets de la baisse de client�le, co�t annuel du vieillissement, effets du gel des subventions du minist�re de l'�ducation...) et a abouti � l'�laboration et � la pr�sentation des recommandations suivantes qui ont �t� adopt�es par le Conseil d'administration:
- Que le budget de fonctionnement 1995-1996 permette � l'Universit� de demeurer sans d�ficit accumul� au 31 mai 1996;
- Que le Comit� ex�cutif adopte un plan d'action imm�diat qui permette de r�duire de moiti� le d�ficit de trois millions de dollars qui a �t� projet� le 30 novembre 1994, pour l'ann�e financi�re 1994-1995;
- Que la formule de l'Annexe �A� soit modifi�e de fa�on � affecter en plus des sommes allou�es par les points d'activit�s de type A, celles allou�es par l'indicateur des subventions et contrats et celui des dipl�m�s et de mani�re � g�n�rer des �conomies de deux millions de dollars. Que cette formule soit �galement modifi�e de fa�on � ce que l'ajustement � la variation de la client�le se fasse plus rapidement;
- Qu'un premier projet d'annexe �A� soit disponible aux unit�s le 15 f�vrier, apr�s adoption par le Comit� ex�cutif;
- Que l'on limite le nombre de professeurs � celui fix� � la convention pour le 1er octobre 1995 en diminuant le nombre de professeurs- administrateurs et en engageant de nouveaux professeurs;
- Que les programmes du Fonds de soutien au doctorat et les bourses de ma�trise soient maintenus � leur niveau actuel;
- Que le budget centralis� du projet AMI soit limit� � un million et demi de dollars pour d�frayer les d�penses r�currentes et les nouveaux projets;
- Que l'objectif, pour 1995-1996, de consentir un budget de six millions de dollars pour l'organisation de services documentaires � la Biblioth�que soit maintenu;
- Qu'un plan d'information, d'�change et de consultation soit �tabli par le Comit� ex�cutif afin de permettre l'�laboration et l'adoption d'un budget qui soit le plus judicieux possible et qui obtienne l'appui de la communaut� universitaire.
En conclusion
Le contexte g�n�ral du financement et la diminution de la client�le �tudiante ne laissent d'autre choix que celui d'�laborer des budgets �quilibr�s au cours des prochaines ann�es et ce, m�me si les moyens pour y parvenir ne s'implanteront pas sans difficult�s. Cependant, toutes les d�cisions de r�alisation devront y �tre prises avec la pr�occupation g�n�rale de pr�server la qualit� de la formation et de l'encadrement des �tudiants. Mais il faut bien constater que cela ne sera possible qu'avec la compr�hension et la cr�ativit� de tout le personnel de l'Universit�.
Autres sujets
Nous reviendrons plus en d�tails, dans le Fil de la semaine prochaine, sur cette question, ainsi que sur deux autres d�cisions d'importance:
- L'adoption d'une politique de r�cup�ration des co�ts directs et indirects de la recherche, et
- La prise de position du Conseil qui s'est prononc� contre le projet de la r�forme Axworthy sur le financement de l'�ducation post-secondaire, tel qu'�nonc� dans le Livre vert intitul�: La s�curit� sociale dans le Canada de demain.
Par ailleurs, le Conseil a re�u le rapport des activit�s de la Corporation du Centre agronomique de Sainte-Croix pour l'exercice 1993- 1994, il a approuv� les �tats financiers de cette corporation pour l'exercice termin� le 31 mai 1994 et approuv� les estim�s budg�taires pour l'exercice 1995-1996.
Il, a de plus, confirm� Pierre Fr�chette dans le poste de directeur par int�rim du D�partement d'am�nagement jusqu'� la nomination du directeur de ce d�partement.
Enfin, il a adopt� l'amendement no 7 du r�glement du R�gime de retraite des professeurs et des professeures de l'Universit� Laval et des lettres d'entente.
MICHEL CHAUVEAU
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