20 avril 1995 |
Les couloirs sont s�curitaires
Si on se fie aux r�sultats d'un sondage maison effectu� en novembre 1994 par les patrouilleurs communautaires du Service de s�curit� et de pr�vention de l'Universit� Laval, il ferait tout � fait bon se promener dans le merveilleux monde souterrain de l'Universit�. En effet, ce sondage indique que les usagers des couloirs souterrains jugent leur utilisation comme �tant �s�curitaire� (54,7%), tandis que 15,1% croient qu'elle est �tr�s s�curitaire�. Lorsqu'elles empruntent les couloirs, 54,7% de ces personnes r�v�lent n'avoir �pas du tout peur�, 35,5% ont �un peu peur� et moins de 2% affirment avoir �tr�s peur�. Finalement, 8,7% croient que la criminalit� y est inexistante, 47,2%, peu importante et 31,3%, moyennement importante. Men�e dans le cadre d'une campagne d'information et de sensibilisation sur les mesures de s�curit� dans les couloirs de pi�tons ayant touch� plus de 500 usagers de jour du couloir reliant le PEPS au pavillon Maurice-Pollack, l'enqu�te proprement dite a rejoint 265 personnes, dont pr�s de 30% affirmait utiliser les couloirs de 9 � 12 et plus par semaine.
Ces opinions vont � l'encontre des perceptions des personnes qui voient cet endroit comme un v�ritable coupe-gorge o� il ne fait pas bon s'aventurer, et ce, sans y avoir jamais mis les pieds, estime Lise Rodrigue-Fafard, conseill�re en mesure d'urgence et pr�vention du crime au Service de s�curit� et de pr�vention. �Cette premi�re incursion dans le monde souterrain de l'Universit� ne visait pas n�cessairement � inciter les gens � utiliser les couloirs mais plut�t � diminuer le sentiment d'ins�curit� chez certaines personnes qui �ont peur d'avoir peur�.
Les b�tes noires
Au nombre des commentaires re�us par les patrouilleurs communautaires figurent un manque de clart� dans la signalisation et certains angles morts �ins�curisants� dans certains couloirs. On critique �galement la vitesse parfois excessive des �mini-scouts�, ces engins motoris�s - v�ritables petites b�tes noires des pi�tons - sur lesquels se d�placent des employ�s du Service des terrains et b�timents pour aller d'un pavillon � un autre. �Les r�sultats de ce sondage vont servir � cibler les besoins de la client�le, explique Lise Rodrigue- Fafard. Les critiques et commentaires les plus significatifs feront d'ailleurs l'objet de recommandations et seront soumises aux autorit�s comp�tentes.�
REN�E LAROCHELLE
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