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9 juin 1994 ![]() |
Louis Larochelle, doyen de la Facult� de m�decine
En f�vrier 1994, lors de la course au d�canat de la Facult� de m�decine, Louis Larochelle publiait un plan d'action intitul� ``La Facult� de m�decine de l'Universit� Laval: une grande facult�'', dans lequel il pr�sentait les priorit�s qu'il entendait d�fendre s'il �tait d�sign� doyen. Ce qui �tait, � l'�poque, un programme �lectoral est devenu aujourd'hui son agenda de travail. En effet, au terme d'un long processus de consultation, Louis Larochelle a �t� nomm� doyen de la Facult� de m�decine. Sa nomination a �t� ent�rin�e par le Conseil d'administration lors de la s�ance du 18 mai et le nouveau doyen est entr� en fonction le 1er juin.
Louis Larochelle se retrouve aujourd'hui � la barre d'une des meilleures facult�s de m�decine au pays tant pour la qualit� de l'enseignement que pour sa performance en recherche. Au cours des deux derni�res ann�es, la Facult� de m�decine de l'Universit� Laval s'est class�e premi�re, ex aequo, aux examens terminaux pour la Licence du Conseil m�dical du Canada et elle se situe au quatri�me rang parmi les seize facult�s canadiennes de m�decine au chapitre des sommes obtenues pour la recherche. En 1993, les professeurs de la Facult� de m�decine ont r�colt� 63 millions de dollars en subventions, soit environ la moiti� de tous les fonds de recherche obtenus � l'Universit� Laval. ``C'est clair, mon r�le en sera un de facilitateur, dit Louis Larochelle. Il n'est pas question de jouer au matamore ni d'imposer mes volont�s. Ce serait d�truire tout ce qu'on a construit ensemble au cours des derni�res ann�es.''
Parmi les dossiers pr�sent�s dans son plan d'action, il en identifie trois qui seront au coeur des pr�occupations du mandat de quatre ans qu'il entreprend: la d�signation des centres hospitaliers universitaires, la reconnaissance des m�decins cliniciens � la formation des �tudiants en m�decine et l'int�gration des chercheurs-boursiers au corps professoral r�gulier. ``Aujourd'hui, nous sommes une tr�s bonne facult� de m�decine. J'esp�re qu'au terme de mon mandat, on aura trouv� des solutions � ces trois dossiers sinon on risque de devenir une facult� de m�decine dans la moyenne.'' L'int�gration des 88 chercheurs boursiers sera d�terminante pour l'avenir de la Facult�. Pr�sentement, 81 des 205 professeurs r�guliers ont 55 ans ou plus. ``Si on ne trouve pas moyen d'int�grer les jeunes chercheurs boursiers, on est condamn� � veillir rapidement.''
Le dossier explosif de la d�signation des centres hospitaliers universitaires refera bient�t surface alors que sera d�pos� le rapport sur ce sujet que l'Universit� Laval et six h�pitaux de la r�gion ont command� � une firme priv�e. ``C'est un dossier tr�s complexe. Chaque h�pital est tr�s bon dans son secteur ce qui permet d'offrir des soins d'une tr�s grande qualit� � la population. Pr�sentement, je ne pourrais me passer d'aucun des morceaux de ce r�seau-l�. Mais il va falloir apporter des modifications par rapport � la situation actuelle car les ressources sont trop dispers�es. Quant aux m�decins cliniciens, il faut trouver moyen de leur accorder un statut universitaire et une r�mun�ration. La situation actuelle de b�n�volat ne peut pas continuer. Sans eux, il n'y aurait pas de formation en m�decine.''
Professeur de neuroanatomie � la Facult� de m�decine de l'Universit� Laval depuis 1971, Louis Larochelle a men� une carri�re universitaire typique conjugant enseignement, recherche et administration. Il a occup� diff�rents postes administratifs au sein de comit�s universitaires et facultaires. Entre 1986 et 1989, il a �t� secr�taire de la Facult� de m�decine et depuis 1986, il �tait vice-doyen ex�cutif. Malgr� ses t�ches administratives, il a toujours donn� des cours et il entend continuer � le faire m�me en occupant le poste de doyen. ``C'est pour �a que j'ai �t� engag� � l'Universit� en 1971 et je vais continuer. C'est notre t�che, notre priorit�. Il faut garder le contant avec les �tudiants sinon on s'�loigne trop de notre raison d'�tre.''
Jean Hamann
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