13 octobre 1994 |
Emplois cr�dit�s
L'�t� des gagnants
La force d'un nouveau partenariat � l'Universit� Laval: �Qui s'inscrit, s'enrichit!�
Le Programme d'emploi d'�t� cr�dit� ax� sur la carri�re a connu un tr�s bon d�part � l'Universit� Laval. Ce projet-pilote, lanc� en avril 1994, a en effet permis � quelque 90 �tudiants et �tudiantes des facult�s des Sciences de l'administration et des Sciences et de g�nie d'obtenir des cr�dits universitaires pour l'emploi qu'ils s'�taient d�nich� dans autant d'entreprises (ou presque), durant la p�riode estivale.
Instaur� par le Service de placement de l'Universit� Laval, ce programme -- qui n'a pas son �quivalent dans le syst�me universitaire qu�b�cois -- mise sur une formule de partenariat unique avec les facult�s, les �tudiants et les entreprises en m�me temps que sur une formule p�dagogique novatrice encourageant la formation pratique en �situation r�elle�. D'ailleurs, quatre universit�s se sont d�j� montr�es int�ress�es par l'exp�rience qui se d�roule � l'Universit�, nous a appris Micheline Grenier, directrice du Service de placement.
Exigeant mais valorisant
Tous les partenaires sont sortis gagnants du projet de l'�t� 1994, affirme-t-elle. Pour les entreprises, ce fut une d�couverte: celle de l'existence � l'Universit� Laval de projets de recherches, d'exp�riences sur le terrain qui rapprochent les �tudiants de leurs besoins, de leur r�alit�... � elles. D�couverte, mais aussi contribution de leur part � un beau projet aidant l'�tudiant dans son int�gration future.
Les commentaires entendus du c�t� des �tudiants et des �tudiantes pourraient se r�sumer, quant � eux, � deux qualificatifs: exigeant mais valorisant. Avec comme toile de fond l'impression d'avoir �tabli un lien pratique entre leur formation et le march� du travail, de s'�tre vraiment impr�gn�s d'une culture d'entreprise, des conditions d'emploi d'une entreprise.
D�velopper l'autonomie
Le grand m�rite du programme mis en place � l'Universit� Laval, ne manque pas de souligner Micheline Grenier, est qu'il favorise le d�veloppement de l'autonomie. Il ne s'agit nullement ici d'un �programme coop�, mais bel et bien d'une �d�marche volontaire de la part de l'�tudiant qui s'inscrit et qui se montre int�ress� � vivre cette exp�rience jusqu'au bout�.
Autres aspects innovateurs: l'encadrement individuel prodigu� par le ou les �porteur de dossier� dans chaque facult� ainsi que le volet de formation de six heures que les participants et les participantes doivent suivre avant de pouvoir travailler au sein de l'entreprise qui les a engag�s.
Une belle brochette de secteurs
Ce n'est certes pas la vari�t� des emplois qui a manqu� au cours de l'�t� 1994 pour les �tudiants et les �tudiantes des deux premi�res facult�s partenaires du programme.
� la Facult� des sciences de l'administration, par exemple, qui comptait un contingent de 43 inscriptions provenant de tous les d�partements, les secteurs �taient multiples: ici, caisse populaires ou �tablissements bancaires, l�, minist�res f�d�raux ou des provinces anglophones; tant�t technicienne en ressources humaines pour une grande ville de notre r�gion ou une compagnie foresti�re, tant�t n�gociateur en valeurs mobili�res;
ou, quand il s'agissait davantage de mener � bien un projet que de remplir une fonction: implantation d'un syst�me comptable dans une librairie, analyse et plan de marketing pour un restaurant.
Une liste non exhaustive qui ne l'est pas �galement lorsqu'un coup d'oeil rapide nous m�ne � la Facult� des sciences et de g�nie. L�, industries de fabrications diverses (aluminerie, b�ton, mines, etc.), centres de recherche industrielle, groupes-conseils ont eu, notamment, la faveur des 48 participants et participantes majoritairement issus du D�partement de g�nie m�canique (tous les disciplines devraient �tre repr�sent�es l'�t� prochain, nous assure-t-on).
Grossir les rangs des facult�s et des employeurs
Deux autres facult�s devraient joindre les rangs des partenaires du Programme d'emploi d'�t� cr�dit� ax� sur la carri�re, en 1995, nous annonce Micheline Grenier sans les nommer. �Notre intention, c'est d'�tendre le programme au plus grand nombre de facult�s. Mais pour le poursuivre, nous aurons besoin aussi de l'appui du plus grand nombre d'entreprises possible�, lance-t-elle, comme un appel pressant aux employeurs leur demandant de faire conna�tre leurs besoins en ressources humaines au Service de placement de l'Universit� Laval.
GABRIEL COT�