![]() |
17 novembre 1994 ![]() |
Baccalaur�at en agronomie: l'�quilibre entre deux formations
En approuvant l'avis de la Commission des �tudes relatif � l'�valuation p�riodique du programme de baccalaur�at sp�cialis� en bio-agronomie, le Conseil universitaire, lors de sa s�ance du mois de novembre, a ent�rin� les modifications propos�es afin que le contenu de ce programme soit ad�quats avec les besoins qu'il est appel� � satisfaire et que le programme, qui portera d�sormais le nom de baccalaur�at en agronomie, soit dot� d'une description claire et fonctionnelle et, enfin, que son contenu atteigne l'�quilibre d�sir� entre la formation fondamentale et la formation sp�cialis�e.
Une importance primordiale, dans le programme r�vis�, sera accord�e � la sensibilisation de l'ensemble des intervenants aux innovations p�dagogiques. Il demeure toutefois que la multiplication des cours d'introduction aux diverses sciences, consid�r�s tant�t comme des cours de base, tant�t comme des cours int�grateurs, pose certains probl�mes qui demandent une concertation, plus forte encore, entre les facult�s concern�es. Cette question, d'ailleurs, devra ult�rieurement faire l'objet d'un examen attentif.
En fait, l'essentiel du d�bat qui s'est instaur� autour de l'�valuation p�riodique de ce programme a fait ressortir la question de l'interdisciplinarit�, le profil du programme en cause �tant, aux dires de la pr�sidente de la Commission des �tudes "l'un des plus interdisciplinaires.". Est-il souhaitable, afin de cr�er et de maintenir un v�ritable esprit d'appartenance � un programme, que tous les cours n�cessaires soient dispens�s par la facult� dont il d�pend, ou convient- il de faire appel � des cours de nature identique d�j� dispens�s dans une autre facult�?
Pour ce cas pr�cis, on a privil�gi� l'encadrement p�dagogique et l'esprit d'appartenance au programme. C'est, ainsi que l'a d�clar� la vice- rectrice aux �tudes, une question de motivation tant pour les �tudiants que pour les professeurs.
Pour sa part, le recteur a rappel� que la "Commission B�langer", charg�e d'�tudier la structure facultaire de l'Universit�, devrait pr�senter les premiers fruits de ses travaux au d�but de l'ann�e prochaine. "Le dernier mot n'est pas dit en cette mati�re ; cette question de structuration facultaire est fondamentale et il importe de l'envisager sous la double approche des ressources et des programmes",a-t-il notamment dit � ce propos.
MICHEL CHAUVEAU
-30-
R�vision du baccalaur�at en sciences infirmi�res
Cr�e en 1967, l'�cole des sciences infirmi�res de l'Universit� Laval propose depuis cette date un programme de baccalaur�at en sciences infirmi�res qui a subi, depuis cette �poque, plusieurs transformations ayant, finalement, mis en place deux cheminements distincts selon qu'il s'agit d'�tudiantes et d'�tudiants titulaires soit d'un dipl�me d'�tudes coll�giales professionnel en techniques infirmi�res, soit d'un dipl�me g�n�ral, avec profil sciences de la sant�.
Si ces deux cheminements diff�rents se distinguent par leurs exigences d'admission, leur structure et leur composition,ils ont, l'un et l'autre, la m�me orientation, les m�mes objectifs et la m�me dur�e et m�nent � l'obtention du grade de bachelier �s sciences. Pour obtenir le droit de pratique, les dipl�m�es et les dipl�m�s de la formation initiale doivent r�ussir le m�me examen d'admission de l'Ordre des infirmi�res et des infirmiers du Qu�bec que celui auquel sont soumis les finissantes et les finissants du programme de c�gep en soins infirmiers.
A la suite de l'�valuation p�riodique entreprise en septembre 1991 par un comit� plac� sous la pr�sidence de la directrice d'ensemble des programmes de premier cycle de cette �cole, Olive Goulet, et qui a �galement fait l'objet de l'�tude de la Sous-commission des sciences de la sant�, il ressort essentiellement, apr�s analyse de la situation et avoir envisag� plusieurs �ventualit�s, dont celle d'instaurer deux programmes distincts, selon le programme de formation acquis pr�c�demment par les candidates et les candidats, qu'il apparaissait plus opportun de maintenir un seul programme commun, pr�voyant cependant une diff�renciation quant � la dur�e des stages en milieu hospitalier et des cr�dits allou�s � cette activit�.
Telle est la d�cision adopt�e par le Conseil universitaire du premier novembre dernier, apr�s que la vice-rectrice aux �tudes ait recommand� que pour satisfaire aux exigence de ce programme r�vis�, il convenait de proc�der � l'embauche de deux responsables de formation pratique et que les stages des �tudiantes et des �tudiants admis sur les bases d'un dipl�me d'�tudes coll�giales en sciences de la nature devrait �tre d�fray�s � m�me la r�serve des stages pour les disciplines non m�dicales des sciences de la sant�.
Pour la client�le poss�dant un dipl�me d'�tudes coll�giales de formation initiale, les admissions sont contingent�es � 60 places par an depuis plusieurs ann�es. Par contre, tel n'est pas le cas pour celles et ceux qui sont titulaires du dip�me en soins infirmiers. De 1988 � 1992,les demandes se sont accrues de 56% et les nouvelles inscriptions ont augment� de 44%. En septembre 1993, 155 nouveaux �tudiants et �tudiantes se sont inscrits et rien ne laisse croire, dans l'�tat actuel des choses, � une diminution des inscriptions.
Parmi les nouveaux inscrits, la proportion des �tudiants r�guliers augmente (20,8% en 1990 et 40% en 1993). Enfin, un nombre croissant provient directement du cegep, sans avoir d'exp�rience professionnelle (20,4% en 1990 et 53,5% en 1993).
MICHEL CHAUVEAU