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8 d�cembre 1994  |
�: La communaut� universitaire
De: Au fil des �v�nements
Sujet: Courrier �lectronique g�n�rique � l'Universit�
Si la tendance actuelle se maintient, le Fil des �v�nements annonce en primeur qu'� la mi-d�cembre, le service de courrier �lectronique g�n�rique couvrira 95 % des 189 unit�s de l'Universit�. � toutes fins utiles donc, la presque totalit� des facult�s, �coles, d�partements, bureaux, centres de recherche, syndicats et services, de m�me que les personnes qui y sont rattach�es, peuvent maintenant recevoir des messages ou des documents par courrier �lectronique de partout dans le monde. Au moment d'aller sous presse, le courrier �lectronique g�n�rique atteignait d�j� 90 % des unit�s, incluant certaines situ�es hors campus dans les pavillons du centre-ville de Qu�bec et au Centre universitaire Beauce- Appalaches; le Service de l'informatique et des t�l�communications (SIT) proc�dait, pour sa part, aux derniers essais pour v�rifier la fiabilit� du syst�me.
Rappelons que le courrier �lectronique g�n�rique est l'�quivalent d'une bo�te postale �lectronique vers laquelle sont dirig�s les envois destin�s � un service plut�t qu'� un individu. Exemple: un �tudiant int�ress� � �tudier � la ma�trise en th�ologie veut obtenir rapidement des renseignements sur les domaines de recherche des professeurs de l'Universit� mais il ignore le nom de la personne qui pourrait le renseigner. Il adresse alors son message � l'adresse g�n�rique de la Facult� de th�ologie (ft@ft.ulaval.ca) o� la personne mandat�e par cette unit� pour trier le courrier �lectronique achemine l'envoi � qui de droit. Le courrier g�n�rique sert �galement � envoyer des messages � des personnes qui n'ont pas d'adresse �lectronique personnelle mais dont l'unit� est branch�e sur le r�seau.
Pouss�e par le Comit� des applications r�seau (AMICAR) du projet AMI, l'Universit� a fait un bond de g�ant en moins d'un an du c�t� du courrier �lectronique. �Il y avait quelques centaines de postes reli�s � Internet dans les facult�s, en sciences et g�nie notamment, quelques centaines de postes sur mail-Vines et d'autres r�seaux locaux, rappelle Denis Poussart, professeur en g�nie �lectrique et pr�sident d'AMICAR. Ces syst�mes fonctionnaient en parall�le et leurs usagers pouvaient difficilement communiquer entre eux. Bref, il y a avait peu d'�changes d'information par courrier �lectronique � l'int�rieur de l'Universit�.�
AMICAR a donc re�u le mandat de mettre de l'ordre et de la coh�rence dans le d�veloppement des r�seaux et du courrier �lectronique � l'Universit�. �Il a fallu proc�der comme des urbanistes qui �laborent un plan de d�veloppement pour une ville d�j� existante, explique Denis Poussart. On a d�velopp� en tenant compte de ce qui �tait d�j� l� mais en prenant soin d'�voluer vers une architecture d'ensemble homog�ne et bien int�gr�e.� AMICAR s'est d'abord attaqu� � la d�finition des adresses �lectroniques, o� r�gnait une certaine anarchie, en �tablissant, gr�ce � la collaboration de Jean Lebrun du Bureau du Secr�taire g�n�ral, la liste des domaines de toutes les unit�s. Par la suite, une structure d'adresse conforme � celle de la communaut� Internet (domaine@domaine.ulaval.ca pour le courrier g�n�rique et pr�nom.nom@domaine.ulaval.ca pour le courrier individuel) a �t� adopt�e. �Cette uniformisation permet de d�duire les adresses des unit�s et des individus � partir des domaines. Les b�n�fices de cette proc�dure vont appara�tre clairement au cours des prochaines ann�es, pr�dit Denis Poussart. Pour accommoder � court terme les usagers des syst�mes existants, AMICAR a �galement d� d�velopper des passerelles leur permettant de communiquer entre eux, incluant la transmission des accents. Il y aura �ventuellement convergence des protocoles de communication ce qui permettra d'�liminer ces passerelles.�
Depuis f�vrier dernier, un groupe d'intervention tactique du SIT, dirig� par Pierre Comeau et mandat� par AMICAR, a visit� les unit�s non branch�es et leur a propos� un plan de d�veloppement. Les d�marches de ce groupe, qui avait les coud�es franches sur le plan des proc�dures administratives pour proc�der rapidement, ont permis de relier la presque totalit� des unit�s en quelques mois. Pour inciter les unit�s � adh�rer au mouvement, le projet AMI a propos� une politique d'appariement des co�ts pour la mise en r�seau en plus d'abolir les frais de location de lignes pour les unit�s non soumises � l'autofinancement.
�D'ici un an, il est pensable que la moiti� des �changes d'information puisse se faire par courrier �lectronique � l'Universit�, estime Denis Poussart. L'utilisation de ce service va se propager par contagion � mesure que les gens vont l'utiliser et qu'ils vont en constater les �normes avantages. Tout le monde y gagnera: les communications internes et externes de m�me que le temps de r�ponse seront plus rapides, l'information circulera mieux et le travail coop�ratif sera facilit�. Bref, l'Universit� sera une organisation plus efficace et mieux �quip�e pour faire face aux d�fis de sa mission.�
JEAN HAMANN
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