8 d�cembre 1994 |
CONSEIL UNIVERSITAIRE
FRAN�AIS: UNE R�VISION S'IMPOSAIT
La r�vision de la politique sur la connaissance du fran�ais au prermier cycle et celle du programme de baccalaur�at en enseignement pr�scolaire et primaire (BEPP) ont �t� au coeur des discussions de la s�ance du Conseil universitaire qui se tenait le mardi 6 d�cembre.
Mais c'est sans aucun doute la question du fran�ais qui aura suscit� longues discussions de fond et d�bats fructueux.
Les conditions de la langue
La r�vision de la Politique sur la connaissance du fran�ais au premier cycle aura certes re�u l'aval de la majorit� des membres du Conseil dans la totalit� de ses �l�ments, pas avant, toutefois, que quelques �irritants� n'aient �t� signal�s de part et d'autre de la salle.
Ainsi en a-t-il �t� de la question de l'exclusion de la Politique des programmes qui ne m�nent pas � l'obtention d'un grade de premier cycle (entendre certificats), et du �mariage forc� (d�nonc� par les repr�sentants de la CADEUL) entre le cours de fran�ais correctif et le cours de logique de la Facult� de philosophie auxquel doivent s'astreindre les �tudiants et les �tudiantes qui ont �chou� -- totalement ou aux crit�res 6 et 7 -- � l'examen du minist�re de l'�ducation.
Parmi les recommandations pr�sent�es par Silvia Faitelson-Weiser, pr�sidente de la Commission des �tudes, et reprises par Louise Milot, vice-rectrice aux �tudes, certains touchaient notamment aux dispositions visant l'acquisition de la connaissance g�n�rale de la langue (par exemple, l'exemption pour une personne d�j� titulaire d'un grade unviersitaire), d'autres aux dispositions particuli�res concernant les programmes de formation des enseignants au primaire ou aux secondaire (exigences d'admission, expression orale), les personnes non francophones.
�Dans le contexte actuel, o� des personnes s'inscrivant � l'Universit� pr�sentent de graves lacunes en ce qui a trait � leur connaissance g�n�rale du fran�ais, l'Universit� est pr�te � jouer, � titre suppl�tif et jusqu'� ce que le D.E.C. soit garant de cette connaissance, un r�le important afin de redresser la situation. En agissant ainsi, elle est confiante que les ordres ant�rieurs d'enseignement, � qui cette t�che incombe de par leur mission, prendront la rel�ve dans un avenir rapproch�, peut-on lire finalement dans l'Avis de la Commisson des �tudes.
Un BEPP plus long
La r�vision du programme de baccalaur�at en enseignement au pr�scolaire et au primaire a, elle aussi, occassionn� sa bonne part de d�bats. Qui ont port�, selon les intervenants, entre autres sur l'�apparente� surcharge du programme et des difficult�s que laissait entrevoir le cheminement qu'il propose, sur l'�ventualit� -- qui sait?-- de la cr�ation d'un institut de formation des ma�tres.
La vice-rectrice Milot, de son c�t�, a parl� de cette nouvelle formation professionnelle de huit trimestres -- le programme s'�chelonnera sur quatre ans au lieu de trois -- comme d'un �v�nement important, puisque ce genre d'allongement n'existe � peu pr�s pas dans le monde universitaire.
Les membres du Conseil universitaire ont donn� par la suite leur assentiment � l'Avis de la Commission des �tudes et aux recommandations de la vice-rectrice aux �tudes, parmi lesquelles il �tait question d'approuver le programme r�vis�, d'accepter pour une p�riode de cinq ans les propositions du comit� de r�vision, de consentir � ce que le programme soit contingent� et qu'il entre en vigueur au trimestre d'automne 1995.
Autres points
Au cours de sa s�ance de mardi, le Conseil universitaire a �galement accept� de maintenir la reconnaissance officielle du Centre d'�tudes nordiques (qui sera �valu� dans quatre ans par la Commission de la recherche).
Il a aussi fait siennes les recommandations de la vice-rectrice aux �tudes au sujet du contingentement et des crit�res de s�lection pour l'admission aux programmes de baccalaur�at en enseignement secondaire (BES) et de baccalaur�at en enseignement au pr�scolaire et au primaire (BEPP) pour 1995-1996.
Le Conseil a de plus modifier l'appellation du D�partement des sciences g�od�siques et de t�l�d�tection de la Facult� de foresterie et de g�omatique pour celle de �D�partement des sciences g�omatiques�. Il a fait de m�me avec l'appellation des programmes des deuxi�me et troisi�me cycles en sciences g�od�siques, qui deviennent les �programmes des deuxi�me et troisi�me cycles en sciences g�omatiques�.
GABRIEL COT�