Vers une compétence accrue Un deuxième groupe entreprend une démarche d'apprentissage dans le cadre du Programme de formation des gestionnaires "Je crois que le programme offert est de nature à vous rendre plus confortables, plus sécures, plus habiles, plus performants dans l'accomplissement de vos responsabilités de gestionnaires universitaires. Tout cela devrait également contribuer à ce que vous soyez alors plus heureux dans votre travail." Le jeudi 15 septembre, au Manoir de Tilly, près de Québec, Lise Darveau-Fournier, vice-rectrice aux ressources humaines, s'est adressée aux 18 candidats sélectionnés pour former la deuxième cohorte du Programme de formation des gestionnaires de l'Université Laval. Ce programme est axé sur le développement de compétences-clés de gestion (motiver les personnes et les équipes, impliquer et déléguer, etc.) reliées directement aux facteurs de risque les plus importants en matière de santé psychologique au travail. D'une durée de deux ans, il comprend notamment 20 jours et demi de formation en classe.
Comme ceux de la première cohorte, qui a démarré en mars dernier, les membres de la deuxième cohorte sont des cadres administratifs membres de l'ACSIUL, des professionnels en situation de gestion membres de l'APAPUL, et des cadres académiques. Ils ont commencé leur formation le soir même avec une activité d'immersion et de réseautage. "Trente-neuf gestionnaires avaient posé leur candidature, l'hiver dernier, ils étaient trente-huit cette fois-ci, indique Johanne Racine, conseillère en formation et en recrutement du personnel au Service des ressources humaines. Ces chiffres démontrent un intérêt réel ainsi qu'un besoin parmi les gestionnaires du campus pour une aide supplémentaire dans la gestion de leurs ressources humaines."
Carol Landry, directeur du Département des fondements et pratiques en éducation, fait partie de la première cohorte de gestionnaires. Il trouve particulièrement intéressant le fait de pouvoir partager son vécu de gestionnaire avec des collègues de différentes unités et services, et d'apprendre des expériences des autres. "Nous sommes isolés comme gestionnaires, explique-t-il, et nous n'avons pas le temps, en temps normal, de nous arrêter pendant des heures pour réfléchir à des problèmes de gestion et de mettre en commun nos expériences." Carol Landry insiste sur le modèle pédagogique proposé qui part du vécu des personnes, pour ensuite aller vers des aspects théoriques avant de revenir à des situations concrètes. "Ce modèle, précise-t-il, facilite le développement d'habiletés et leur transfert dans nos activités quotidiennes." Une meilleure compréhension de son travail s'est traduite par certains ajustements, entre autres, dans la gestion des réunions avec les professeurs. "J'ai aussi raffiné mon approche à l'égard de certains employés administratifs pour qu'ils participent davantage."
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