
La CADEUL a un nouvel exécutif
La CADEUL (Confédération des associations d'étudiants
et étudiantes de l'Université Laval) a un nouveau
comité exécutif depuis le 20 mars. Il est composé
de Joël Teurtrie, président, d'Olivier Cournoyer
Boutin, vice-président aux affaires externes, de Solène
Tanguay, vice-présidente aux communications, d'Alexandre
Charrette, vice-président aux finances, de Charles Plourde,
vice-président aux affaires internes, et de Bruno Tremblay,
secrétaire. Demeuré vacant, le poste de la vice-présidence
à l'enseignement et à la recherche sera comblé
d'ici quelques semaines.
Quatre grands axes orienteront l'action du nouvel exécutif
au cours des prochains mois. La CADEUL se penchera entre autres
sur la place des cafés étudiants sur le campus
alors qu'approche le renouvellement de contrat du fournisseur
alimentaire de l'Université. Joël Teurtrie rappelle
qu'aucun projet de café étudiant n'a pu se développer
durant les dix dernières années en raison de l'exclusivité
accordée à Sodexo. "Nous considérons
cette situation contraire à la politique du profil entrepreneurial
que la direction de l'Université veut implanter, explique-t-il.
Les cafés qui existaient avant la signature de l'entente,
il y a dix ans, sont en bonne santé, ils ont maturé
et ils ont beaucoup d'expérience." Le nouveau président
de la CADEUL ajoute qu'un café étudiant crée
chez l'étudiant un sentiment d'appartenance plus élevé,
qu'il représente un lieu d'apprentissage professionnel
important et qu'il est une bonne source de revenus pour une association
étudiante.
Un autre grand dossier sera celui de la désaffiliation.
Depuis le mois de février, les associations étudiantes
de science politique et d'anthropologie ont quitté la
CADEUL. "Cette situation reflète un certain mécontentement,
indique Joël Teurtrie. Pourtant, la Confédération
n'a jamais empêché ses associations d'exprimer leurs
points de vue. En étant le plus possible présents
sur le terrain, nous allons démontrer notre pertinence
partout sur le campus."
Le nouvel exécutif suivra également de près
la politique linguistique sur la qualité du français
en train d'être élaborée à l'Université,
de même que les suites au mémoire que la CADEUL
a déposé le 11 mars dernier devant les membres
de la Commission parlementaire sur la qualité, l'accessibilité
et le financement des universités. Rappelons que l'élément
clé du mémoire portait sur le maintien du gel des
frais de scolarité.
YVON LAROSE
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