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23 août 2001 ![]() |
Quatre joueurs de l'équipe de football du Rouge et Or
ont littéralement contribué à "remplir
les gradins" du stade extérieur du PEPS cet été.
Francis Larivière, Maxime Bray, Jean Anell Solon et Mathieu
Bertrand ont uni leurs forces à celles des employés
du Service des activités sportives (SAS) et du Service
des immeubles pour édifier des gradins permanents là
où se trouvaient, jusqu'à l'automne dernier, des
gradins amovibles loués.
Le SAS vient d'ajouter 7 000 sièges permanents aux gradins
existants, ce qui porte à 10 000 places assises la capacité
du stade, sans compter les 2 000 places debout! On se souvient
que l'année dernière, des travaux avaient permis
de remplacer le gazon naturel du terrain par un tapis synthétique
plus facile d'entretien. Il ne reste maintenant qu'à installer
un nouveau revêtement sur la piste d'athlétisme pour
compléter la cure de rajeunissement prévue pour
le stade extérieur. "Toute l'opération aura
coûté près de 2,6 millions de dollars, provenant
du gouvernement du Québec et de partenaires privés",
souligne le directeur du SAS, Gilles D'Amboise.
Bouchées doubles
Les quatre athlètes du Rouge et Or ont pris les bouchées
doubles cet été. Leur travail sur le chantier commençait
à 7 h et se poursuivait jusqu'à 17 h. "On ne
connaissait pas grand-chose à la construction lorsqu'on
a commencé, mais en quelques semaines, on a appris à
se débrouiller", raconte le demi-défensif Francis
Larivière. Après leur travail quotidien au stade,
les quatre joueurs devaient prendre part aux six entraînements
hebdomadaires de leur équipe. "C'était très
dur physiquement", reconnaît le quart-arrière
Mathieu Bertrand. Je devais prendre cinq repas par jour pour ne
pas perdre de poids." La construction des nouveaux gradins
a notamment exigé l'installation manuelle de quelque 15
000 blocs de ciment de 18 kg chacun, estime-t-il. "C'est
un travail exigeant, mais je ne crois pas que ça ait nuit
ni aidé à mon entraînement de football",
croit pour sa part le secondeur Maxime Bray.
Les quatre compères sont bien conscients de la symbolique
que revêt leur apport à la construction des nouveaux
gradins. "On en parlait tous les jours, avoue le demi-défensif
Jean Anell Solon. On sentait qu'on participait à la construction
de notre stade, de notre maison." Dans les gradins déserts,
sous le soleil cuisant de l'été, ils ont rêvé
à d'innombrables reprises au moment magique où ils
feront leur entrée dans le stade, sous les cris et les
applaudissements de 12 000 supporters, lors du premier match de
la saison. "L'ambiance promet d'être très spéciale,
anticipe Mathieu Bertrand. Nous allons avoir encore plus l'impression
de jouer dans notre stade!"
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