19 octobre 2017
Ces profs qui changent des vies
Le Fil vous présente une série d'articles sur des enseignants inspirants qui ont influencé le parcours d'anciens étudiants. Cette semaine: Raymond O. Savadogo rend hommage à Fannie Lafontaine, professeure à la Faculté de droit
«Brillante, éloquente, débordante de passion.» Raymond O. Savadogo, diplômé d'une maîtrise en droit, ne tarit pas d'éloges pour Fannie Lafontaine, qui lui a enseigné le droit international pénal. Aujourd'hui doctorant à l'Université McGill, il aspire à suivre ses traces. «Depuis que j'ai suivi son cours, tout est devenu clair sur ce que je voulais faire dans la vie: enseigner le droit. J'ai fait mes premières armes de juriste en Europe et en Afrique, mais l'image de Fannie Lafontaine, très dynamique dans les allées de la classe, restera toujours gravée dans ma mémoire.»
Professeure à la Faculté de droit depuis dix ans, Fannie Lafontaine est titulaire de la Chaire de recherche du Canada sur la justice internationale pénale et les droits fondamentaux et codirectrice de la Clinique de droit international pénal et humanitaire. En plus de ses tâches d'enseignement et de recherche, il n'est pas rare de la voir s'impliquer dans des causes juridiques. Récemment, elle a eu la délicate tâche d'évaluer l'intégrité et l'impartialité de l'enquête menée sur des policiers de Val-d'Or soupçonnés d'agressions sur des femmes autochtones. Elle a aussi été consultante dans la cause de l'enfant-soldat Omar Khadr, en plus d'avoir travaillé au sein de l'équipe de la Commission internationale d'enquête sur le Darfour.
Rester cloîtrée entre les murs de son bureau ou de sa salle de classe, très peu pour elle. La professeure carbure au travail sur le terrain. «J'ai toujours aimé avoir les deux pieds dans l'action, admet-elle. Je trouve que cela fait partie du rôle des professeurs universitaires d'apporter une contribution dans leur domaine d'expertise. Chaque fois que suis appelée à jouer ce rôle, je le fais spontanément et avec grand plaisir! C'est super stimulant!»
Ce qui rend Fannie Lafontaine si inspirante aux yeux de Raymond O. Savadogo, c'est ça: une énergie contagieuse et une approche très concrète du droit. La professeure se fait d'ailleurs un point d'honneur de rattacher le contenu de ses cours à ce qui se passe dans le monde. «Il suffit d'ouvrir les journaux pour voir que, chaque jour, des événements concernant le droit international surviennent, que ce soit le conflit en Syrie ou les essais nucléaires nord-coréens. Aborder ces nouvelles dans mes cours permet aux étudiants de constater l'importance réelle de ce qu'on étudie», dit-elle.
Chercheur au Centre pour les droits de la personne et le pluralisme juridique de l'Université McGill, Raymond O. Savadogo s'inspire grandement de cette approche pédagogique lorsqu'il est invité à participer à un cours ou à présenter une conférence. «Chaque fois qu'une queue d'étudiants inspirés se forme pour échanger à la fin de mes interventions, c'est à Fannie que je le dois. Je ne réinvente rien; je ne fais que retransmettre une flamme qu'elle a stimulée en moi», conclut-il avec le même enthousiasme.
Le Bureau de soutien à l'enseignement profite de la publication de la série «Ces profs qui changent des vies» pour réaliser des capsules vidéo sur les enseignants qui ont été ciblés par un ancien étudiant. Ci-dessous, le témoignage de Fannie Lafontaine!
Les meilleurs enseignants, ce sont ceux dont on se souvient toute sa vie durant. Dévoués, pédagogues, enthousiastes, ils nous ont transmis leur passion, ont élargi nos horizons, nous ont donné envie d'être créatifs dans un domaine. Diplômé ou étudiant, vous avez une histoire qui implique un professeur ou un chargé de cours toujours à l'emploi de l'Université? N'hésitez pas à écrire au journaliste Matthieu Dessureault pour lui faire part de votre témoignage. Votre histoire pourrait faire l'objet d'un article dans le journal!
Professeure à la Faculté de droit depuis dix ans, Fannie Lafontaine est titulaire de la Chaire de recherche du Canada sur la justice internationale pénale et les droits fondamentaux et codirectrice de la Clinique de droit international pénal et humanitaire. En plus de ses tâches d'enseignement et de recherche, il n'est pas rare de la voir s'impliquer dans des causes juridiques. Récemment, elle a eu la délicate tâche d'évaluer l'intégrité et l'impartialité de l'enquête menée sur des policiers de Val-d'Or soupçonnés d'agressions sur des femmes autochtones. Elle a aussi été consultante dans la cause de l'enfant-soldat Omar Khadr, en plus d'avoir travaillé au sein de l'équipe de la Commission internationale d'enquête sur le Darfour.
Rester cloîtrée entre les murs de son bureau ou de sa salle de classe, très peu pour elle. La professeure carbure au travail sur le terrain. «J'ai toujours aimé avoir les deux pieds dans l'action, admet-elle. Je trouve que cela fait partie du rôle des professeurs universitaires d'apporter une contribution dans leur domaine d'expertise. Chaque fois que suis appelée à jouer ce rôle, je le fais spontanément et avec grand plaisir! C'est super stimulant!»
Ce qui rend Fannie Lafontaine si inspirante aux yeux de Raymond O. Savadogo, c'est ça: une énergie contagieuse et une approche très concrète du droit. La professeure se fait d'ailleurs un point d'honneur de rattacher le contenu de ses cours à ce qui se passe dans le monde. «Il suffit d'ouvrir les journaux pour voir que, chaque jour, des événements concernant le droit international surviennent, que ce soit le conflit en Syrie ou les essais nucléaires nord-coréens. Aborder ces nouvelles dans mes cours permet aux étudiants de constater l'importance réelle de ce qu'on étudie», dit-elle.
Chercheur au Centre pour les droits de la personne et le pluralisme juridique de l'Université McGill, Raymond O. Savadogo s'inspire grandement de cette approche pédagogique lorsqu'il est invité à participer à un cours ou à présenter une conférence. «Chaque fois qu'une queue d'étudiants inspirés se forme pour échanger à la fin de mes interventions, c'est à Fannie que je le dois. Je ne réinvente rien; je ne fais que retransmettre une flamme qu'elle a stimulée en moi», conclut-il avec le même enthousiasme.
Le Bureau de soutien à l'enseignement profite de la publication de la série «Ces profs qui changent des vies» pour réaliser des capsules vidéo sur les enseignants qui ont été ciblés par un ancien étudiant. Ci-dessous, le témoignage de Fannie Lafontaine!
Pour lire tous les articles de la série:
- Michel Piché
- Florian Sauvageau
- Fannie Lafontaine
- Catherine Lemay et Rachel C. Vogel
- Danielle Riverin-Simard et Alain Dubois
- Normand Voyer
- Bernard R. Hodgson
- Michel G. Bergeron
- François Brochu
- François Dufaux
- Sylvie Pouliot
- Marie-Claude Vohl
- Gabriel Hamel
- Alain Lavigne
- Alain Garnier
- Alain Beaulieu
- Michel Sasseville
Et vous, y a-t-il un enseignant qui a changé votre vie?
Les meilleurs enseignants, ce sont ceux dont on se souvient toute sa vie durant. Dévoués, pédagogues, enthousiastes, ils nous ont transmis leur passion, ont élargi nos horizons, nous ont donné envie d'être créatifs dans un domaine. Diplômé ou étudiant, vous avez une histoire qui implique un professeur ou un chargé de cours toujours à l'emploi de l'Université? N'hésitez pas à écrire au journaliste Matthieu Dessureault pour lui faire part de votre témoignage. Votre histoire pourrait faire l'objet d'un article dans le journal!