Après 17 années, La Fondation de l’Université Laval (FUL) fait faire un virage à la campagne de financement Communauté universitaire. Cette année, la campagne sera décentralisée et se déroulera dans les facultés et dans les services sur le thème «Voir grand pour notre université!»
Pourquoi la FUL décentralise-t-elle? «L’objectif est de faire vivre la campagne partout sur le campus et de rejoindre le plus grand nombre possible de personnes, répond le directeur philanthropique pour les campagnes annuelles de la FUL, Pascal Gilbert. Depuis le lancement de cette campagne au début des années 2000, le lancement avait lieu aux pavillons Alphonse-Desjardins et Maurice-Pollack et rejoignait, bon an mal an, une centaine de personnes maximum dont la plupart était déjà “vendue” à la cause. Un autre objectif est de permettre aux facultés et services de personnaliser le lancement à leurs couleurs afin de faire connaître leurs objectifs, leurs réalisations, les impacts sur leur unité et leurs projets prioritaires en 2020. Par conséquent, non seulement plus de gens seront informés de l’importance de cette campagne, cela reflétera encore mieux leur réalité.»
La 18e campagne de financement Communauté universitaire prendra son envol du 10 au 20 février sur l’ensemble du campus. L’un des objectifs consistera à sensibiliser un nombre plus élevé de donateurs que les 3500 personnes sensibilisées l’an dernier. Le 10 février, la rectrice Sophie D’Amours enverra le courriel de lancement de la campagne à l’ensemble de la communauté universitaire. De plus, le 20 février, la FUL enverra un courriel personnalisé aux donateurs potentiels. Ce courriel contiendra des boutons qui mènent directement à un formulaire personnalisé (don par paye, don mensuel par carte de crédit ou don par chèque).
Un virage technologique
La doyenne de la Faculté de droit, Anne-Marie Laflamme, agira comme coprésidente de la campagne pour une seconde année consécutive.
«Je le fais avec plaisir, dit-elle. Je comprends mieux les règles du jeu pour promouvoir la campagne auprès des membres de la communauté universitaire. Ils sont sollicités par d’autres causes. C’est un défi de ce côté de les intéresser à la campagne.»
La campagne fera l’objet d’un virage technologique. L’enveloppe en papier, que les bénévoles remettaient aux personnes désirant faire un don, fait désormais place au don en ligne.
«Il fallait faire ce virage dans un contexte où l’Université fait la promotion du développement durable, explique Anne-Marie Laflamme. Autre changement, le terme “bénévole” est maintenant remplacé par le mot “ambassadeur”. À la Faculté, notre équipe d’ambassadeurs est formée de professeurs, de membres du personnel professionnel et de membres du personnel administratif.»
Le lancement de la campagne à la Faculté de droit prendra la forme d’un cinq à sept avec vin et fromages. À cette occasion, on annoncera la création des Bourses de solidarité de la Faculté de droit.
«Nous lançons un programme de bourses complémentaire au programme de Bourse de précarité financière du Bureau des bourses et de l’aide financière (BBAF), souligne-t-elle. Les dons recueillis à la Faculté iront en priorité à ces bourses. On a l’impression qu’en droit, les étudiants sont issus de milieux aisés. Or, en 2019, 55 de nos étudiants, dont un grand nombre au premier cycle, ont fait une demande de bourse de précarité au BBAF.»
Des bienfaits nombreux et variés
Les effets positifs de la philanthropie à l’Université Laval sont très nombreux et très variés. Que l’on pense à l'appui aux activités de recherche, au soutien aux étudiants-athlètes du Rouge et Or ou aux investissements d’aménagement urbain sur le campus.
La directrice du Service des activités sportives (SAS), Julie Dionne, sera coprésidente de la campagne.
«Je trouve très important de redonner, affirme-t-elle. Au SAS, nous mettons beaucoup en valeur le Fonds Rouge et Or pour nos étudiants-athlètes. Notre défi est d’être capables de vendre aux employés du PEPS l’idée que nos étudiants peuvent avoir besoin de soutien financier pour pouvoir concilier sport de haut niveau et études universitaires.»
Le lancement de la campagne au PEPS aura lieu le 12 février. Des étudiants-athlètes et des entraîneurs des clubs Rouge et Or seront présents. Le comité organisateur prépare actuellement une série d’activités.
«Nous allons essayer de vendre aux employés l’idée qu’un petit geste peut faire une différence, soutient Julie Dionne. L’idée de décentraliser la campagne est vraiment intéressante. C’est la meilleure façon de mobiliser nos gens.»
À l’échelle du campus, les ambassadeurs auront accès à des trousses regroupant différents outils leur permettant de mener une campagne avec succès dans leur faculté ou leur service. Créées l’an dernier, les trousses ont été complètement mises à jour afin de refléter deux nouveautés: la décentralisation de la campagne et son virage numérique. Elles fournissent différents gabarits à personnaliser, tels que courriels, présentations et textes.
Durant la campagne, les membres de la communauté universitaire pourront suivre l’évolution des dons par des affichages partout sur le campus ainsi que sur les réseaux sociaux. Pour sa part, Le Point, le kiosque d’accueil des pavillons Maurice-Pollack et Alphonse-Desjardins, affichera sur son écran dynamique un thermomètre montrant l’évolution des dons.