Il n’est pas toujours facile de trouver le calme, l’inspiration ou la concentration pour écrire son mémoire ou sa thèse. Les candidates et candidats à la maîtrise ou au doctorat se sentent parfois seuls, démunis ou découragés devant leur écran d’ordinateur. Afin de contrer l’isolement et de faire découvrir aux étudiantes et étudiants des outils propices à la réussite, le Centre de soutien aux étudiants des cycles supérieurs de la Faculté de droit, a mis sur pied, en collaboration avec la Faculté de droit et l’Association étudiante des cycles supérieurs en droit, un projet de retraites de rédaction urbaines, conscientes et collectives.
Piloté par Marie-Pier Jolicoeur, étudiante au doctorat en droit, ce projet visait à réunir quelques étudiantes et étudiants de sa faculté dans un endroit calme et inspirant pour créer les conditions idéales à la rédaction d’un mémoire ou d’une thèse. Les deux premières retraites de rédaction ont donc été tenues les vendredis 12 et 26 mars au Monastère des Augustines, un havre patrimonial de culture et de mieux-être. Entre 8h et 16h, les participantes et participants ont été invités à rédiger en toute quiétude pendant de courtes périodes, lesquelles étaient entrecoupées d’ateliers de ressourcement. Outre le silence, la luminosité et l’esprit de groupe qui incitaient à un travail productif, la retraite au Monastère a offert aux étudiantes et étudiants de développer des outils de santé globale et des techniques de ressourcement à utiliser au quotidien. Elle leur a également permis d’intégrer la technique Pomodoro dans leur rédaction et d’apprendre à lutter contre la procrastination et le perfectionnisme.
Les deux retraites ont été un véritable succès et les rétroactions positives ont été instantanées et multiples. Cette initiative, qui respectait toutes les mesures sanitaires en vigueur, a été d’autant plus appréciée que les étudiants se trouvent actuellement plus isolés et fragilisés qu’en temps normal.