L’Observatoire international sur les impacts sociétaux de l’intelligence artificielle et du numérique de l’Université Laval a uni ses forces à l’Observatoire des Impacts Technologiques Économiques et Sociétaux de l’Intelligence Artificielle (OTESIA), une initiative unique en France et en Europe. Il s’agissait de la première signature d’un tel partenariat dans le monde entre deux observatoires consacrés à l’étude des conséquences de l’intelligence artificielle (IA) sur l’humain et la société.
«Nos observatoires respectifs vont répondre à un besoin criant de nos sociétés. En plaçant le respect de l’être humain au centre de tout développement en IA, ils nous aideront à éviter les dérives», a souligné la rectrice de l’Université Laval, Sophie D’Amours, lors de la signature de l’entente et du lancement de l’OTESIA, le 18 novembre.
Lyse Langlois, directrice de l’Observatoire hébergé à l’Université Laval, a rappelé que cette alliance allait permettre d’enrichir le débat public. «Lorsque nous avons travaillé sur l’observatoire, nous voulions intensifier le débat citoyen, permettre de trouver un équilibre entre l’acceptabilité sociale et l’innovation responsable.»
Soutenu financièrement par les Fonds de recherche du Québec, l’Observatoire international sur les impacts sociétaux de l'intelligence artificielle et du numérique aide les communautés, les organisations et les particuliers à maximiser les retombées positives de l’IA et du numérique et à minimiser les effets négatifs des technologies. Il rassemble 18 établissements d’enseignement supérieur au Québec.
L’OTESIA découle pour sa part d’une initiative commune du Conseil départemental des Alpes-Maritimes, de Université Côte d’Azur (UCA), de la Communauté d’Agglomération Sophia Antipolis (CASA), et de la Chambre de Commerce et d’Industrie Nice Côte d’Azur.