Appuyée par un nouvel investissement de 20 000$ de la part du ministère de l’Enseignement supérieur (MES), la Faculté des études supérieures et postdoctorales de l’Université Laval (FESP) poursuit le déploiement de ses activités de formation visant le développement des compétences professionnelles des doctorantes et doctorants et la transférabilité de ces compétences dans divers milieux professionnels. Cette subvention appuiera l’élaboration d’outils et de pratiques pédagogiques s’adressant aux étudiantes et étudiants issus de groupes sous représentés. Cette action vient s’inscrire dans un ensemble de mesures et de politiques institutionnelles et inclusives visant la communauté étudiante.
En 2017, en réponse aux recommandations formulées par plusieurs instances, dont le Conseil supérieur de l’éducation, la FESP mettait sur pied une offre de formation gratuite et créditée pour les doctorants. Moins de trois années plus tard, la FESP propose une programmation de 11 formations sur le bilan de compétences, la gestion de projets, la pédagogie universitaire, les habiletés de communication orale et écrite ou encore l’entrepreneuriat responsable. Depuis, plusieurs centaines de personnes ont profité de cette formule, qui met l’interdisciplinarité et la pédagogie active au cœur de sa démarche.
En 2018, un premier appui financier de 18 000$ du MES a permis à la FESP d’inclure un volet sur les aspirations professionnelles pour mieux accompagner les étudiants issus des communautés autochtones. Le nouvel engagement du MES permettra de répondre à la diversité étudiante en bonifiant les outils et les approches pédagogiques, favorisant du même coup l’appui à la réussite. «La communauté doctorante qui suit nos cours rassemble des personnes de disciplines scientifiques différentes, de cultures différentes et avec un bagage différent. Certaines d’entre elles sont en début de parcours doctoral, d’autres ont déjà eu plusieurs charges de cours. Il faut penser aussi à ceux et celles qui, dans le contexte actuel, n’ont pu se déplacer au Canada et, par conséquent, suivent les cours depuis l’étranger, dans un fuseau horaire différent. C’est pourquoi nous devons adapter notre démarche et la rendre encore plus inclusive», explique Denis Simard, vice-doyen de la Faculté des études supérieures et postdoctorales.
Comment transmettre des contenus pédagogiques à un public aussi varié? «Nous savons qu’il existe autant de façon d’apprendre qu’il y a de personnes qui apprennent. Il faut donc optimiser le design pédagogique de nos cours pour une meilleure harmonisation et une plus grande accessibilité des contenus. C’est d’intégrer davantage de matériel adapté, de varier les modalités d’évaluation et de participation, puis de créer des occasions d’apprentissage qui connectent toujours plus les doctorantes et doctorants à leurs intentions professionnelles ainsi qu’à la pluralité des besoins de la société et des organisations » ajoute Andy Dimitri Veilleux, chargé d’enseignement et coordonnateur du projet d’optimisation de l’offre de formation octroyé par le MES.
Ces méthodes pédagogiques pourront s’arrimer autant à des cours en présentiel qu’en ligne. «À la FESP, nous sommes fiers du chemin parcouru depuis 2017. La confiance dont nous témoigne le MES à travers les divers appuis financiers nous a permis d’être novateurs et d’offrir une expérience remplie de sens pour tous ceux et toutes celles qui suivent ces cours. Les statistiques le prouvent. Nous enregistrons une hausse constante des inscriptions», conclut Martine Godbout, conseillère à la formation et au développement des compétences à la FESP.
Pour en savoir plus sur l’offre de formation sur le développement des compétences professionnelles au 3e cycle de l’Université Laval