La Forêt Montmorency, ce n’est pas seulement la plus grande forêt d’enseignement et de recherche universitaire au monde! C’est aussi un lieu privilégié pour pratiquer le ski-raquette. Encore peu connu au Québec, ce sport d’hiver fait de plus en plus d’adeptes. Et on comprend pourquoi.
Courts, plutôt larges et dotés d’une peau de phoque synthétique, les skis-raquettes peuvent s’adapter à tous types de terrains. «Cet équipement offre une grande versatilité. Le ski-raquette s’enfonce moins dans la neige que des raquettes, il permet d’aller plus vite dans la poudreuse et on peut aussi bien grimper que descendre une pente», souligne Étienne Belles-Isles.
Depuis trois ans, c’est lui qui anime l’activité d’initiation au ski-raquette à la Forêt Montmorency. Cette formation d’une demi-journée permet de parcourir une boucle d’environ six kilomètres en compagnie d’un groupe. L’activité comprend la location de l’équipement, l’accès à des haltes chauffées et, surtout, de précieux conseils pour s’adonner au sport en toute sécurité.
Le rendez-vous est donné en début de journée au pavillon d’accueil. Le guide Étienne Belles-Isles donne quelques indications de base et répond aux questions des randonneurs. Par la suite, direction le lac Piché, qui borde le pavillon.
Après s’être familiarisé avec l’équipement, le groupe sort des pistes balisées pour descendre une pente à travers une zone de coupes forestières. Le guide nous suggère de placer une jambe devant l’autre, puis de plier les genoux de façon à pouvoir bien négocier les courbes et ainsi garder son équilibre. Les chutes sont fréquentes, les rires fusent.
La Forêt Montmorency est le terrain de jeu idéal pour pratiquer le ski-raquette. «Parce que le territoire est plus élevé en altitude, la Forêt Montmorency reçoit deux fois plus de neige que la région de Québec, rappelle Étienne Belles-Isles. Les coupes forestières sur le territoire créent des ouvertures qui offrent de beaux secteurs hors-pistes à explorer. De plus, le terrain vallonneux permet de faire des montées et des descentes intéressantes.»
Formé en foresterie, en biologie et en géographie, Étienne Belles-Isles est un vulgarisateur et un conteur né. Il profite de chaque arrêt du groupe pour donner une foule de renseignements sur la faune et la flore de la forêt boréale ou encore sur l’histoire de la foresterie. «La Forêt Montmorency est avant tout un lieu d’enseignement et de recherche. J’ai comme rôle de transmettre quelques connaissances qui sont produites ici afin d’aider les gens à mieux comprendre ce territoire sur lequel ils s’amusent», dit-il.
Envie de tenter l’expérience? La prochaine activité d'initiation aura lieu le samedi le 7 mars. Toutes les autres sorties affichent déjà complet.