Projet issu de La Centrale – Espace entrepreneurial de l’Université Laval, Systèmes Vireo est une jeune pousse qui propose des solutions d’agriculture urbaine à la fine pointe de la technologie. L’entreprise, qui a reçu le soutien de l’Académie de la relève entrepreneuriale — CDPQ, travaille en collaboration avec le milieu scolaire et des firmes d’architecture et de design. L’objectif, ambitieux, est de révolutionner les villes en redéfinissant notre relation aux aliments et à la nature.
En ce temps de pandémie, Systèmes Vireo a voulu lancer un message de soutien aux médecins, au personnel infirmier, aux ambulanciers et à tous ceux travaillant dans le milieu de la santé. «Depuis plusieurs semaines, nous voyons les systèmes de santé des différents pays complètement débordés par cette crise. Nous avons été interpellés par la proposition du premier ministre François Legault de soutenir le personnel de la santé. Ces travailleurs se présentent au front à chaque jour et travaillent d’arrache-pied pour nous aider à traverser cette pandémie», souligne Alexandre Bouchard, agriculteur urbain chez Systèmes Vireo et étudiant au baccalauréat en génie agroenvironnemental.
L’idée? Faire don de 60 potagers hydroponiques à des travailleurs de la santé et leurs familles, de quoi leur apporter un peu de lumière et de verdure en cette période de grisaille. Chaque dispositif comprend la structure, les substrats, les semences et l'engrais pour une récolte.
Le 19 mars, l’entreprise a lancé un appel sur sa page Facebook afin de trouver ses «60 perles rares». Les internautes ont jusqu’au vendredi 10 avril pour suggérer le nom d’une personne travaillant dans le milieu de la santé à Québec. Ils doivent indiquer son rôle et en quoi elle est inspirante.
Jusqu’ici, Systèmes Vireo a reçu une centaine de propositions. Les gagnants, tirés au hasard, seront joint dans les prochains jours pour recevoir leur présent. «Avec l’évolution de la pandémie, on ne veut mettre personne à risque. On évalue présentement une multitude de scénarios possibles pour remettre les potagers. Avant de décider comment la remise s’effectuera, on fera valider notre démarche par un professionnel de la santé publique. Une fois cela fait, on contactera à nouveau tous les gagnants pour les informer de la marche à suivre», explique Alexandre Bouchard.