Le 8 janvier, le Boeing 737 d’Ukraine International Airlines s’est écrasé à Téhéran, entraînant la mort des 176 personnes à bord. Parmi elles, 63 étaient irano-canadiennes et au moins cinq résidaient au Québec. Plus de 30 victimes de l’écrasement étaient par ailleurs en lien avec les universités canadiennes.
«Ces personnes contribuent grandement à la richesse de nos milieux d’enseignement et de recherche. Aujourd’hui, nous sommes consternés et attristés par le décès tragique de plusieurs membres des universités canadiennes», a soutenu la rectrice de l’Université Laval et présidente du conseil d’administration d’Universités Canada, Sophie D’Amours. «J’exprime également toute ma sympathie envers les membres de la communauté iranienne de la région de Québec et du Canada, ébranlée et endeuillée par ce drame», a ajouté la rectrice.
À l’image de plusieurs universités d’un océan à l’autre, l’Université Laval accueille tous les ans sur son campus des membres issus de la communauté iranienne. Autant dans les salles de cours que dans le milieu de travail, ces membres participent avec fierté à la vie universitaire.
En signe de solidarité, l’Université Laval a mis son drapeau en berne sur son campus à Québec. Des manifestations et témoignages similaires ont eu lieu au sein de plusieurs universités canadiennes. «En ce jour de deuil et d’incompréhension, nous sommes de tout cœur avec les familles et les proches des victimes», a souligné Sophie D’Amours.
Les membres de la communauté de l’Université Laval affectés par ce drame peuvent demander de l’aide ou du soutien en contactant le Centre d’aide aux étudiants.