Près de 60% des étudiants universitaires présenteraient un niveau élevé de détresse psychologique, selon une enquête menée par l’Union étudiante du Québec. En tout, 23 881 étudiants provenant de 14 établissements universitaires ont participé à cette vaste enquête intitulée «Sous ta façade».
Près de 20% des répondants ont dit avoir ressenti des symptômes dépressifs nécessitant un soutien médical ou psychologique. De plus, les idées suicidaires seraient trois fois plus présentes dans la communauté étudiante que dans la population générale.
Lors d’un point de presse au pavillon des Sciences de l’éducation, des membres de l’équipe de direction de l’Université Laval ont affirmé leur volonté de poursuivre leur engagement par rapport à la détresse psychologique des étudiants.
«L’Université Laval n’est pas l’exception à la règle, a reconnu le vice-recteur exécutif et vice-recteur aux études et aux affaires étudiantes, Robert Beauregard. Étant engagée dans la prévention, la sensibilisation et l’intervention en matière de détresse psychologique auprès de sa communauté depuis plus de vingt ans, l’Université Laval constate les résultats et prendra le temps d’analyser en profondeur toutes les recommandations mises de l’avant.»
Entre autres, on compte s’inspirer des résultats de l’enquête pour déterminer quels sont les facteurs de détresse psychologique des étudiants.
Pour Caroline Senécal, vice-rectrice adjointe aux études et aux affaires étudiantes, il est essentiel d’impliquer la communauté étudiante dans les différentes initiatives de prévention et de soutien qui seront mises en place.
De son côté, la directrice du Centre d'aide aux étudiants, Louise Careau, s'est dite «malheureusement peu surprise» des résultats de l'enquête.