L’Université Laval salue le lancement de la Stratégie québécoise de recherche et d’investissement en innovation 2022-2027. Cette stratégie, présentée le 19 mai par le ministre de l’Économie et de l’Innovation, Pierre Fitzgibbon, offre des outils afin que la recherche et l’innovation qui émanent de l’enseignement supérieur aient une incidence encore plus grande sur la société.
«On a besoin au Québec d’un trait d’union entre l’écosystème de recherche et les personnes qui ont envie d’être innovantes en entreprise et dans l’ensemble de la société. Ces deux groupes ont besoin de se rencontrer et, lorsque cette rencontre est efficace, on accélère l’innovation. On construit des solutions qui sont plus robustes, des entreprises qui sont plus fortes», commente la rectrice de l’Université Laval, Sophie D’Amours.
La rectrice, qui est aussi présidente du Conseil de l’innovation, a participé au lancement de cette stratégie en compagnie du ministre Fitzgibbon, de la ministre de l’Enseignement supérieur, Danielle McCann, du scientifique en chef du Québec, Rémi Quirion, et du président-directeur général d’Investissement Québec, Guy Leblanc. Plusieurs autres panélistes ont également discuté de différents enjeux concernant la recherche et l’innovation lors de ce lancement.
Cette stratégie est en phase avec plusieurs objectifs de l’Université Laval. En décembre dernier, l’Université Laval a présenté son Plan de développement de la recherche, de la création et de l’innovation, qui met l’accent sur trois axes stratégiques: une recherche connectée, inclusive et durable. Intitulé S’unir pour transformer le monde – Innover pour le mieux-être en société, ce plan insiste sur l’importance de l’interdisciplinarité, des partenariats, de l’entrepreneuriat scientifique et de la conduite responsable, afin que la recherche ait des bénéfices pour les collectivités et la planète.
«Ce qu’on constate sur le terrain, dans les universités, c’est qu’il y a beaucoup d’appétit et d’intérêt pour être en interaction avec les entreprises et les acteurs de la société. Les universitaires ont envie de faire le kilomètre supplémentaire qui va apporter des solutions nouvelles», ajoute Sophie D’Amours.