Du 25 novembre au 2 décembre, le centre de diffusion l'Établi accueillera l'exposition Le dessert en premier, dans laquelle les plus récentes toiles abstraites de Marie-Josée Lépine côtoieront des oeuvres sonores inédites d'Oliver Amyot-Ladouceur. On nous promet «une rencontre tout en couleurs, en mouvements et en musique, accessible à tous les appétits artistiques».
Il s'agit d'une première collaboration pour les artistes, qui se sont lancé comme défi de créer des œuvres à partir de la musique de l'un et des toiles de l'autre. «Plus que faire cohabiter des disciplines artistiques différentes, nous avons cherché à les faire évoluer au contact l'une de l'autre. À partir de matériel visuel ou sonore, notre défi était le même: traduire le langage de l'autre, avec nos outils distincts, pour ajouter à l'œuvre originale – musique ou toile – une nouvelle voix, un nouveau relief. Comme une touche sucrée qu'on souhaite maintenant offrir aux gens, sans plus tarder», disent-il dans un communiqué.
Le vernissage, qui aura lieu ce jeudi, de 17h30 à 22h, sera aussi l'occasion pour Olivier Amyot-Ladouceur de lancer son mini-album Vaincre l'inertie, première œuvre solo à titre de beatmaker sous le pseudonyme LECOQ. Les trois pièces seront dès lors disponibles sur les plateformes numériques habituelles.
Des artistes issus de l'Université Laval
Olivier Amyot-Ladouceur est titulaire d'un baccalauréat en interprétation de la basse électrique jazz et d'un certificat en réalisation audionumérique à la Faculté de musique. Il s'est fait connaître autant comme compositeur que comme interprète. En plus de trois albums et sept mini-albums, il a donné quelque 300 concerts et composé avec Claude Amar la trame sonore de la pièce de théâtre Nikki ne mourra pas.
Marie-Josée Lépine, pour sa part, détient une maîtrise en communication publique. Depuis 2016, elle partage son temps entre l'écriture, l'enseignement de la peinture abstraite, la création et divers projets collectifs. En 2020, elle a initié le projet 40x40, où 80 artistes étaient invités à créer des œuvres sur une période de quarante heures. On lui doit aussi le projet Foule, qui a illuminé la façade du théâtre La Bordée pendant près d'un an.
Par ailleurs, soulignons que le graphisme de l'exposition a été réalisé par Jean-François Bolduc, chargé de cours à l'École de design.
Le vernissage, gratuit et ouvert à tous, se déroulera dans le respect des règles sanitaires.