Cette entente scientifique a été signée par la rectrice de l'Université Laval, Sophie D'Amours, et le secrétaire général de l'Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE), Ángel Gurría, dans le cadre de la 25e Conférence de Montréal du Forum économique international des Amériques, qui se déroule jusqu'au 13 juin à l'Hôtel Bonaventure. L'organisation internationale a profité de la signature de l'entente pour lancer une nouvelle publication intitulée L'Intelligence artificielle dans la société.
En plus de permettre à des étudiants de faire des stages à l'étranger et à des professeurs d'effectuer des séjours d'étude et de recherche, la nouvelle entente entre l'Université Laval et l'OCDE favorisera la réalisation de projets de recherche communs sur l'emploi, le monde du travail et l'économie, dans une perspective de transformations technologiques et numériques.
Ce partenariat avec l'ODCE est ancré sur une compréhension commune des enjeux liés à l'intelligence artificielle (IA). «Tout comme l'OCDE, nous sommes d'avis que les innovations de l'intelligence artificielle doivent servir le bien commun, assurer une croissance inclusive et participer au développement durable. Nous croyons aussi que les progrès issus de l'intelligence artificielle doivent se faire de façon éthique, transparente et responsable. Nous sommes fiers de mobiliser les chercheurs et les chercheuses, membres de l'Observatoire international sur les impacts sociétaux de l'intelligence artificielle et du numérique pour parfaire notre compréhension des conséquences de l'intelligence artificielle sur nos sociétés», déclare Sophie D'Amours, rectrice de l'Université Laval.
Pour la directrice générale de l'Observatoire international sur les impacts sociétaux de l'intelligence artificielle et du numérique, Lyse Langlois, ce protocole d'entente repose, du côté québécois, sur l'impressionnante expertise réunie au sein de l'Observatoire. «L'Observatoire rassemble autour de l'intelligence artificielle les forces de plusieurs universités, cégeps et collèges québécois. Au total, il réunit plus de 160 chercheurs et de nombreux partenaires nationaux et internationaux. Tous nos membres seront des partenaires de choix dans les réflexions et les analyses menées par l'OCDE.»
«L'intelligence artificielle touchera tous les secteurs de la société et les répercussions sur nos vies seront immenses. Il est de notre devoir de veiller à ce que ces impacts soient positifs et respectent intégralement nos valeurs humaines. L'entente entre l'Université Laval et l'OCDE tissera un lien solide entre l'Observatoire international sur les impacts sociétaux de l'IA et du numérique et le futur observatoire des politiques de l'intelligence artificielle de l'OCDE. Il n'y a aucun doute que la position du Québec comme chef de file de cette technologie à l'échelle mondiale sera renforcée par cette association», mentionne Pierre Fitzgibbon, ministre de l'Économie et de l'Innovation et ministre responsable de la région de Lanaudière.
«La signature de ce partenariat entre l'Observatoire international sur les impacts sociétaux de l'intelligence artificielle et du numérique avec l'OCDE est une étape très importante. Cette entente est le fruit d'un effort conjugué entre le gouvernement et l'Université Laval visant à mettre en valeur l'expertise du Québec auprès de cette organisation internationale réputée. Nous sommes très fiers de ce partenariat qui permet encore au Québec de se distinguer sur la scène internationale», précise Nadine Girault, ministre des Relations internationales et de la Francophonie du Québec.
«Le Québec est un pôle d'expertise scientifique en intelligence artificielle, un véritable leader mondial. Cette collaboration entre l'Observatoire et l'OCDE, qui permettra de mener des recherches de haut niveau sur les impacts sociétaux de l'IA et du numérique, vient renforcer ce positionnement d'excellence du Québec à l'échelle internationale. L'approche de développement responsable de l'IA adoptée par l'Observatoire, qui vise à maximiser les impacts positifs et à minimiser les effets négatifs de l'IA, rejoint par ailleurs les nouveaux principes développés par l'OCDE en la matière et adoptés un peu partout dans le monde. Tant le milieu scientifique que la société civile bénéficieront à terme de cette entente de coopération historique entre l'Observatoire et l'OCDE», souligne Rémi Quirion, le scientifique en chef du Québec.
- Pour connaître les nouveaux Principes de l'OCDE sur l'intelligence artificielle adoptés par plus d'une quarantaine de pays et pour consulter la publication lancée par l'OCDE: www.oecd.ai.
- Observatoire international sur les impacts sociétaux de l'IA et du numérique
De gauche à droite: Ángel Gurría, secrétaire général de l'OCDE, Sophie D'Amours, rectrice de l'Université Laval, et Rémi Quirion, scientifique en chef du Québec.