Normand Voyer et Sébastien Cardinal, du Département de chimie, et leurs collègues Daniel Grenier et Jabrane Azelmat, de la Faculté de médecine dentaire, ont testé le potentiel du québécol et de ses dérivés sur des cultures in vitro de macrophages, des cellules sanguines impliquées dans la réponse inflammatoire chez l'humain. Leurs résultats indiquent que le québécol freine la réaction inflammatoire et que certains dérivés se révèlent même plus efficaces que la molécule originale. Ces molécules pourraient donc avoir un certain potentiel dans le traitement de maladies inflammatoires comme la gingivite ou l'arthrite.